La naissance d'un mythe
Louis Hachette (1800 - 1864) s'inspira du modèle anglais pour créer en 1852 la Bibliothèque des chemins de fer, collection dont les ouvrages sont de petit format et à petit prix, innovation qui marqua les débuts du livre de poche. Dans le même esprit, il lance la Bibliothèque rose, destinée aux enfants. Dès les débuts, elle est dominée par une figure vedette, la Comtesse de Ségur, qui signe un contrat avec Hachette en 1856.
C'est en 1924 que la maison d'édition lance la Bibliothèque verte, à l'occasion du rachat du fond Hetzel qui comprend les oeuvres de Jules Verne, de Jack London et de James Oliver Curwood. Alexandre Dumas est également publié dans cette collection destinée aux garçons dans un premier temps, puis plus généralement aux préadolescents.
La rose et la verte marquent les générations
En 1929 apparait un nouveau procédé, celui de la novellisation, lorsque Hachette signe un contrat avec Disney. C'est ainsi que plus tard les séries Pollux, Inspecteur Gadget ou encore
Goldorak sont transposées à l'écrit.
En 1962 est inaugurée la Minirose, destinée aux 4-7 ans, dont le plus célèbre héros est Oui-Oui.
Au cours des années 70, ce n'est pas moins de trente-huit séries qui voient le jour
dans les Bibliothèques rose et verte. Certaines de ces séries connaissent un succès phénoménal auprès des jeunes, comme le Club des Cinq, Fantômette, Michel, ou Angelot Agent secret.
Une collection pour les nostalgiques
Aujourd'hui l'édition jeunesse s'est multipliée et le qualité des éditeurs et des auteurs
oppose une sérieuse concurrence aux Bibliothèques rose et verte qui peinent à se renouveller. Hachette fait le pari de la novellisation avec Titeuf, Cédric, Franklin ou Totally Spies.
En savoir plus : un site très complet sur la Bibliothèque verte, le site officiel des 150 ans de la Bibliothèque rose.