Les lecteurs
qui ont souhaité témoigner sont presque unanimes pour se réjouir
de l'existence des compagnies aériennes "low cost" et de leurs
tarifs. Leurs reproches portent surtout sur les conditions de ventes ou les services
après vente.
Premier critère de satisfaction : le prix ! Contredisant certaines
études affirmant qu'il est presqu'impossible d'obtenir les bas prix proposés
par les compagnies "low cost", vous avez été nombreux
à nous écrire pour nous exprimer votre satisfaction quant aux prix
de votre voyage. Jean-Pierre (58 ans) considère qu'il a payé
"20% du prix d'une compagnie classique pour un Bordeaux-Amsterdam".
Alain (21 ans) ajoute qu'il n'a "pas eu de suppléments bagages
à payer malgré un excédent" (il précise cependant
avoir voyagé "en période creuse").
Le confort : ausi bien que sur Air France pour les uns, plutôt minimal
pour les autres Aux prix proposés, les usagers s'attendent plutôt
à un confort minimal. Pourtant, il s'avère parfois aussi bon qu'ailleurs,
comme le remarque Cécile (28 ans) qui sur un Genève-Paris
a bénéficié d'un "personnel souriant et d'un A319
flambant neuf". Dominique (49 ans), est encore plus tranché.
Il précise que "le personnel était plus aimable que sur
Air France, ce qui n'est pas bien difficile" et que "ses bagages
l'attendaient à l'arrivée, pas comme sur Air France...".
On peut noter cependant des avis divergents puisque Joyce (52 ans)
trouvent que sur le Paris-Londres d'EasyJet "les hôtesses sont peu
aimables et les pilotes un peu dur à l'aterrissage". Certains d'entre
vous comme Sylvain (22 ans) rapellent que dans ces vols "le service
a l'intérieur est minimum, mais que c'est normal au vu du tarif proposé".
Plus dérangeant, une lectrice signale que "les compagnies qu'elle
a utilisées n'offrent aucune aide aux personnes handicapées"
et qu'elle n'avait "aucun moyen de signaler son état par avance".
Enfin, vous êtes nombreux à dénoncer l'éloignement
des terminaux ou pire des aéroports où atterissent les avions "low
cost". Dominique se souvient par exemple avec un peu d'animosité
du "terminal 3 de Roissy, pas très sexy et froid en hiver, avec un embarquement
en bus". Mais visiblement, vus les tarifs proposés, la plupart
de nos lecteurs pardonnent.
Principaux reproches : les conditions de vente et les services après-vente
Nombreux sont ceux d'entre vous qui se plaignent de ne pas avoir été
remboursés d'un vol qui avait été annulé ou qu'il
avait raté indépendamment de leur volonté. Alain (45
ans) explique ainsi que son vol a été annulé "suite
aux grêves, sans remboursement". Il précise qu'"un crédit
a été proposé mais que cette offre ne le satisfait pas". L'avion de Clara,
de retour du Portugal, a été victime d'une "panne au départ
impliquant un retard qui lui 'a fait rater sa correspondance , ce qui l'a obligée
à repayer un vol !" Enfin , la palme de l'histoire la plus
pénible revient peut-être à Jean-Louis : "A
Londres, le train qui retournait à Stansted s'est arrêté 30 minutes pour cause
de panne. Nous sommes arrivé 29 minutes avant le décollage au guichet et la limite
était de 30 minutes. L'enregistrement nous a été refusé et nous avons dû acheter
un autre billet pour une ville à 300 km. Nous avons ensuite loué la dernière voiture
(une Fiat Panda) pour rentrer chez nous. Bref, nous avons mis près de 10 heures
pour rentrer chez nous, payé 2 billets d'avions et loué une voiture en plus."
A faire la somme des témoignages que nous avons reçus, il semble
que la plupart des lecteurs apprécient largement les tarifs proposés
par les les compagnies aérienne "low cost". Seu bémol
: les conditions de remboursement et d'annulation qui semblent bien moins avantageuses
que sur les compagnies "classiques" |