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La lutte contre le bruit
ACTUALITE
 
13/09/2006

Le bruit en sourdine

Le bruit est sans conteste l'ennemi principal des citadins, et plus particulièrement des Franciliens. Bruits routiers, bruits aériens, bruits des activités commerciales… les expositions à la pollution sonore sont fréquentes en Ile-de-France. En octobre, l'observatoire du bruit se lance dans une campagne pour mieux les combattre.

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Bruitparif, observatoire du bruit initié par le Conseil régional, lancera en octobre sa première grande campagne de mesure du bruit. Au total, 250 points de mesures seront répartis sur l'Ile-de-France. Avec comme principal objectif d'établir des typologies d'exposition au bruit des Franciliens afin de mieux définir une stratégie de lutte contre le bruit.

 

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Un véritable enjeu sanitaire

"Le bruit est l'une des principales gênes quotidiennes ressenties par les Français", annonce Pascal Marotte, président de Bruitparif. Selon une enquête réalisée en 2002 par l'INSEE, 39% des ménages franciliens perçoivent le bruit comme une nuisance durant la journée. A Paris, près d'un ménage sur deux (46%) se dit gêné par le bruit la nuit. Selon les cartographies du bruit réalisées par l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région Ile-de-France (IAURIF) et par la Ville de Paris, plus de 500 000 habitants de Paris et de la petite couronne seraient exposés, le jour, à des niveaux sonores liés au bruit routier dépassant 70 dB. 2,34 millions de franciliens sont exposés au bruit des transports aériens. Certaines enquêtes mettent en évidence le lien entre l'exposition au bruit des avions et des troubles de la santé : angoisses, consommation de médicaments neuropsychiatriques, pertes de sommeil.
La lutte contre le bruit est donc un véritable enjeu sanitaire pour la région.

Une pollution sonore de sources variées

Les sources de bruit en zone urbaine sont souvent familières : bruit des infrastructures des transports, bruit des activités industrielles ou commerciales, bruits de voisinage. Souvent, la pollution sonore résulte d'un mélange de plusieurs sources de natures différentes. Selon la région, 2,5 millions de Franciliens seraient gênés par le bruit. Un chiffre qui augmente chaque année avec l'augmentation du trafic.
La campagne de mesure menée par Bruitparif vise 3 objectifs : mettre en place une assistance auprès des collectivités locales en matière de réalisation de cartes stratégiques du bruit, mettre à disposition des Franciliens des informations sur les phénomènes d'exposition au bruit, et permettre la définition et à la mise en place d'une stratégie de surveillance.

 

Echelle de bruit : Les sons audibles se situent entre 0 et 140 dB. Le seuil de la douleur se situe aux alentours de 120 dB. La gêne, notion subjective, est ressentie de manière très variable d'un individu à l'autre. © Bruitparif

250 points de mesures en Ile-de-France

Les 250 emplacements sélectionnés sur l'ensemble des départements de la région feront l'objet d'une mesure sur une durée de quelques jours (1 à 7).
La mesure sur le terrain sera effectuée à l'aide d'un sonomètre, qui enregistre et analyse les variations du bruit au cours du temps. La modélisation permet quant à elle d'estimer sur l'ensemble du territoire les niveaux de bruit moyens. Elle permet de simuler des états futurs et de comprendre l'évolution du bruit.

Un soulagement pour les associations

Une opération attendue par les associations qui ne disposent que de mesures réalisées par les entreprises à l'origine des nuisances : Aéroports de Paris, Réseau Ferré de France.
Une directive européenne impose à la région de fournir des cartes stratégiques du bruit en Ile-de-France, à fournir avant fin 2007. Un pari difficile.
Depuis 1998, la région a déjà dépensé 330 millions d'euros pour la protection accoustique

Une pollution sonore de sources variées

Les sources de bruit en zone urbaine sont souvent familières : bruit des infrastructures des transports, bruit des activités industrielles ou commerciales, bruits de voisinage. Souvent, la pollution sonore résulte d'un mélange de plusieurs sources de natures différentes.
La campagne de mesure vise 3 objectifs : mettre en place une assistance auprès des collectivités locales en matière de réalisation de cartes stratégiques du bruit, mettre à disposition des Franciliens des informations sur les phénomènes d'exposition au bruit,

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