Municipales
Novembre 2007
Les 20 têtes de listes UMP enfin dévoilées
Renouvellement et féminisation Sur l'ensemble des noms avancés, treize se présentent pour la première fois à la mairie d'un arrondissement. Parmi eux, la garde des Sceaux Rachida Dati fait son baptême électoral, dans le VIIe (lire l'article). Face à ces nouveaux arrivants, quatre maires sortants sont reconduits : Jean-François Legaret (Ier), Jean Tiberi (Ve), Jean-Pierre Lecoq (VIe) et Françoise de Panafieu (XVIIe), qui céderait sa place à Brigitte Kuster, déjà élue dans cet arrondissement, en cas de victoire face à Bertrand Delanoë. Au final, cette liste hétéroclite atteint une moyenne d'âge de 50 ans, contre 52 ans pour celle du PS. La parité est, quant à elle, quasiment respectée, puisque neuf des vingt
candidats sont des femmes. Parmi elles cependant, certaines devront batailler
durement pour reconquérir des arrondissements passés à gauche
: Delphine Burkly (IXe), Lynda Asmani (Xe), Claude-Annick Tissot (XIe) et
Roxane Decorte (XVIIIe). La ministre de la Culture, Christine Albanel, longtemps pressentie comme candidate à la tête du Ve, n'a finalement pas été nommée, Jean Tiberi ayant été choisi pour se présenter à sa propre succession. Ouverture et diversité
Fidèle aux discours d'ouverture du président Nicolas
Sarkozy, l'UMP a proposé à Jean-Marie Cavada, figure emblématique du MoDem
et "centriste plutôt de gauche", de conduire la liste UMP dans le XIIe. Cet
arrondissement étant l'une des clés dans la bataille des municipales,
sa reconquête est essentielle pour la droite. L'annonce de la candidature
du député européen (lire
l'article) a été interprété par certains partisans comme un "parachutage",
que Françoise de Panafieu a dû justifier hier soir, pour rassurer les partisans
craignant de voir leur échapper, une fois de plus, la mairie du XIIe.
La nomination de Véronique Vasseur (XIIIe), ancien médecin-chef de la prison
de la Santé se situant plutôt à gauche, témoigne également de
cette exigence de diversité. Une répartition déséquilibrée Si pour les quartiers à reconquérir, l'UMP a mis en avant des candidats
représentant ses exigences de renouvellement, de parité et de diversité, les
arrondissements traditionnellement acquis à la droite ne bénéficient pas de ce
traitement. Ainsi, les notables sont quasiment assurés d'être élus en mars : le conseiller sortant du IXe, le député Pierre
Lellouche sera candidat dans le VIIIe, Philippe Goujon, président de la fédération
UMP de Paris et successeur d'Edouard Balladur à l'Assemblée nationale conduira
la liste dans le XVe et Claude Goasguen, député UMP de Paris,
fera de même dans le XVIe.
En savoir plus : comment le maire de Paris est-il élu ?
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