"Julien Parme"

La fugue picaresque d'un collégien

Photo © Flammarion , Arnaud Février

» Titre : "Julien Parme"

» Auteur : Florian Zeller

» Editeur : Flammarion (16 août 2006)

» Genre : Roman - Littérature

» Public : A tous ceux qui comme Zeller ont vu leur rêve de môme se réaliser.

» Résumé : Julien Parme est un adolescent en mal de vivre. Du haut de ses quatorze ans, il entraîne le lecteur dans sa fugue pittoresque et jubilatoire où résonnent les vertiges et les doutes des premiers instants de liberté. Il partage ses émotions, ses soucis, ses premiers doutes et premiers émois.

» L'avis de la rédaction : On adore ou on déteste mais il n'y a pas de juste milieu. Certains diront que c'est mielleux, d'autres que c'est un chef d'œuvre. En tout cas à la différence de ses autres livres, Zeller surprend par son style : une écriture très rapide, drôle et fantaisiste. Pour une fois, il est arrivé à donner à son personnage toute sa profondeur.

» Passages marquants du livre : "Ce qui est embêtant, avec les gens, c'est qu'ils vous poussent toujours à inventer n'importe quoi. Vous, vous auriez envie de dire la vérité, mais ils font toujours en sorte de vous contrarier. Sans rire, ils vous poussent toujours à inventer n'importe quoi. Parce qu'ils vous demandent en permanence des explications sur tout. Seulement, c'est pas possible de tout expliquer tout le temps. Vous leur dites par exemple que vous pouvez pas aller à une soirée, tout de suite ils vous demandent des explications interminables, genre certificat médical, au lieu de juste comprendre que vous allez pas pouvoir venir. Alors du coup, vous simplifiez un peu, vous arrangez, vous transformez légèrement pour pas rentrer dans les détails, presque rien, un petit lifting, et après on vous accuse de mentir. C'est ça qui est embêtant avec les gens. Le manque de logique."

"J'ai vérifié mon paquet : il me restait encore une dizaine de clopes. En fait, j'avais pas beaucoup fumé de toute la soirée. Bon.(...) C'est pas vrai que le chien est le meilleur compagnon de l'homme. Le meilleur compagnon, à l'homme, c'est la cigarette. ...Ma mère, sur ce sujet, elle ne voulait rien entendre. Rien du tout. Pour elle fumer, c'était comme un crime. Elle était croyante je vous dis. Donc ça avait chauffé. Ca avait même surchauffé.(...) En représailles, j'avais affiché dans ma chambre un poster que j'avais acheté dans le métro; on voyait un homme sur une croix, avec sa couronne d'épines et écrit en dessous: "Il ne fumait pas, il ne buvait pas, il ne baisait pas: il est mort à trente trois ans."

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