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Tout d'abord annoncé en février puis reporté en juin, notamment à cause de l'aspect sécuritaire de la connexion Wi-Fi, Kodak lancera finalement sa tant attendue innovation en octobre, laissant pour le coup les P1 et P2 de Nikon profiter du caractère de "premiers appareils Wi-Fi au monde". Mais celui de Kodak se distingue tout de même grâce à des possibilités (certes limitées)  d'accès à Internet.
Prise en main
Son boîtier en métal brossé de 225 grammes s'inscrit dans la nouvelle ligne Kodak : une certaine qualité de fabrication émane de l'EasyShare One. La finition est autant agréable à l'il qu'au toucher.
Eteint, l'appareil ne mesure que 2,6 cm d'épaisseur. L'arrière est vierge de tout bouton de commande.
L'écran tactile de 3 pouces de diamètre est replié sur le corps de l'appareil, ce qui  le protège lorsque l'on ne s'en sert pas.
Son ouverture provoque l'allumage automatique de l'appareil. Il suffit alors de le faire pivoter à 180° et de le replier à l'envers. Pour éviter les traces de doigts, l'utilisation du stylet est vivement conseillée, voire indispensable pour être très précis lorsque l'on souhaite écrire du texte.
Nous voilà avec un appareil doté des fonctions de base, désormais bien reconnaissables chez Kodak : les boutons menu, delete et "share", les touches de contrôle du zoom 3x, le pavé fléché et son petit joystick.
Le capteur ne compte "que" 4 millions de pixels effectifs, ce qui est en dessous des nouveautés actuelles, mais cela semble suffisant pour l'utilisation qui peut en être faite aujourd'hui. Il ne faut pas oublier que plus les photos sont lourdes, plus le temps de transfert sera long, surtout avec une connexion Wi-Fi à la norme 802.11b. Par ailleurs, cette taille vous permet d'obtenir tout de même des images acceptant l'impression sans perte de qualité jusqu'au format 50x75cm.
Simple comme Kodak
Encore une fois, Kodak nous prouve à quel point ses ingénieurs sont capables de créer des appareils simples à utiliser pour le grand public. Il suffit de choisir le mode de prise de vue adapté à la situation, d'appuyer sur le déclencheur et le processeur s'occupe du reste.
Les couleurs peuvent être modifiées (N&B, sépia), les images recadrées et les yeux-rouges retouchés.
Vous pourrez ainsi stocker jusqu'à 1500 images (en qualité basse) sur les 256 Mo de mémoire interne. Heureusement, un slot de carte SD est toujours présent.
La qualité des images est correcte, mais pas transcendante. Ceci dit, l'appareil se débrouille très bien dans des conditions de forts contrastes lumineux. Mais ce qui nous intéresse le plus sur cet appareil est la fonctionnalité Wi-Fi qui apporte son lot de nouveautés.
Sans fil et sans frontières
La carte Wi-Fi est incluse par défaut dans le pack de l'EasyShare One. En la poussant légèrement,  elle devient active et s'extrait de l'appareil pour former une antenne. Automatiquement, l'appareil recherche les réseaux sans fil disponibles.
Après détection de votre réseau Wi-Fi domestique, le transfert des photos et vidéos vers votre ordinateur s'effectue exactement comme s'il était connecté via son câble USB.
Kodak a bien sûr prévu une carte Wi-Fi complémentaire pour sa station d'impression EASYSHARE Plus série 3, déjà compatible BlueTooth et Infrarouge. Le bouton Share permet de spécifier quelles images seront à imprimer dès la détection de l'imprimante.
Mais le plus innovant et sans doute le plus prometteur reste la possibilité d'accéder,  depuis n'importe quel point d'accès sans fil à Internet (réseau domestique, accès public gratuit ou payant
), à votre propre galerie en ligne. Cela autorise ainsi l'upload de vos images (et par la même occasion la décharge de la mémoire de l'appareil) mais également leur consultation à distance. Véritablement conçu comme un album de poche, l'espace de stockage est illimité en taille et dans le temps, et reste à portée de main à que vous soyez, sous condition d'avoir une connexion Internet à proximité.
 Grâce à un stylet, il est possible de rédiger, à la manière d'un PDA, directement sur l'appareil photo de véritables courriers électroniques. Le bouton Share permet d'y joindre une ou plusieurs images. Il suffit alors de valider l'envoi et le mail est expédié par la voie des airs. L'image n'est malheureusement pas envoyée en pièce jointe, un lien permet de diriger le destinataire vers votre galerie Kodak. Il pourra néanmoins les visionner sans restriction.
Accès public gratuit pour un an
L'accès à un réseau domestique s'effectue très simplement : l'appareil se connecte  automatiquement à votre point d'accès et un menu dédié vous permet d'entrer la clé WEP de votre réseau sécurisé.
La connexion à un point d'accès public à Internet, hotspot (payant) ou freespot (gratuit) n'est pas beaucoup plus compliquée. L'accès aux freespots s'effectue en toute transparence, sans intervention particulière. Celui aux hotspots est conditionné par un partenariat entre Kodak et l'opérateur ayant en charge le point d'accès.
Plus clairement, Orange offre, pour faire découvrir ce service, la connexion des appareils sur ses 17.000 hotspots jusqu'au 31 janvier 2006. L'accès deviendra ensuite payant.
A l'étranger, vous pouvez vous connecter sur les hotspots Wi-Fi T-Mobile.
L'infrastructure Wi-Fi ne permet pas aujourd'hui de profiter de cet appareil réellement partout dans le monde. Mais les points d'accès sans fil à Internet devraient se multiplier dans les années à venir.
Notre avis
| +La connexion Wi-Fi intégrée par défaut |
| +La simplicité d'utilisation |
| +La possibilité de décharger et visionner ses images directement sur la galerie Kodak |
| +Mémoire interne de 256Mo |
| +Ecran tactile de 3'' et 230000 pixels |
| -Connexion possible uniquement au site Kodak EasyShare Gallery |
| -La connexion à la norme 802.11b seulement (compatibilités 802.1x et WPA prévues dans une mise à jour logicielle ultérieure) |
| -L'impossibilité de faire pivoter l'écran à 360° |
L'avantage principal de l'appareil Wi-Fi tel qu'il est conçu par Kodak est sans aucun doute l'accès à Internet, c'est-à-dire un accès potentiel à ses propres données, depuis n'importe quel point de la planète. Pour le moment restreint à un simple accès à la galerie Kodak, on peut cependant imaginer que les utilisations s'élargissent.
Au final, cet EasyShare One se veut très prometteur. Le dernier bébé de Kodak préfigure une nouvelle génération d'appareils non plus destinés à augmenter sans cesse les performances et la résolution, mais bien à faciliter la tâche des utilisateurs et à leur offrir sans cesse un nouveau confort d'utilisation.
 En
savoir plus
» Guide : La fiche technique de l'EasyShare One
» Hotspots : Trouver un point d'accès
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30 ans après le développement du premier appareil photo numérique qui révolutionna la pratique photographique, Kodak récidive avec le premier appareil photo au monde à intégrer des fonctionnalités Wi-Fi étendues. Réelle révolution ?
L'internaute a testé pour vous.
