Lacrim se rend : les autres rappeurs qui ont eu des soucis avec la justice
[Mis à jour le 9 novembre 2015 à 23h40] Il s’est lui-même présenté au commissariat de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), comme le révèle Le Parisien. Le rappeur Lacrim était en cavale depuis sa condamnation, en mars dernier, à trois ans de prison ferme pour détention d’arme. Selon le quotidien, Lacrim est revenu en France en voiture, depuis l’Espagne.
Il a rapidement publié un statut sur sa page Facebook pour informer les internautes de son choix : "Cet après-midi, j'ai décidé de me présenter moi-même à la justice. Merci à tous pour vos messages de soutien, je regardais de temps en temps personnellement mes réseaux, sachez que ça me donnait de la force et une motivation supplémentaire. Je ne sais pas encore quand je pourrai vous revoir", écrivait-il.
Chez les rappeurs, il ne fait pas figure d’exception. Avant lui, d’autres ont eu des démêlés avec la justice. En mai 2013, le rappeur Orelsan avait écopé d’une amende de 1 000 euros avec sursis suite à la plainte des associations féministes contre certaines paroles de ses chansons "Sale pute" et "St. Valentin".
En 1996, les rappeurs Kool Shen et Joey Starr avaient été condamnés pour outrage à la police. Ils avaient alors écopé de six mois de prison dont trois fermes. Les deux membres de NTM avaient aussi été interdits d’exercer leur métier en France pendant six mois. L’avocat avait fait appel et la cour avait finalement condamné les deux rappeurs à une amende de 50 000 francs et deux mois d’emprisonnement avec sursis.
Plus récemment, le ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy, s’était attaqué au groupe Sniper les accusant d’avoir "incité à blesser et tuer les fonctionnaires de police et représentants de l'Etat" dans leur tube "La France". Ils avaient été relaxés par la cour d’appel de Rouen.
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Et il n’y a pas qu’en France que les rappeurs arrivent devant la justice. Aux Etats-Unis, Jay-Z a remporté son procès contre l’héritier d’un compositeur égyptien. Le rappeur américain et son producteur, Timbaland, étaient accusés d’avoir plagié l’air de flûte qui accompagne la chanson "Big Pimpin". Le tribunal de Los Angeles a donné raison à Jay-Z. Un neveu du compositeur avait toutefois annoncé son intention de poursuivre les deux musiciens.