Couches pour bébé : les marques qui contiennent des résidus toxiques
[Mis à jour le 24 janvier 2017 à 14h56] Cette information devrait intéresser tous les parents d'enfants en bas âge. D'après une enquête de 60 Millions de consommateurs, une grande partie des couches pour bébé contiennent des résidus "potentiellement toxiques". Sur les 12 produits analysés, 10 sont mis en cause. Quelles sont alors les marques à éviter ? A en croire les analyses effectuées par le mensuel, les couches Baby Dry Pampers et Carrefour Baby Eco Planet – pourtant écologiques ! - sont à fuir absolument.
Les premières contiendraient des pesticides et des dioxines alors que les secondes seraient entre autres composées de glyphosate, l'herbicide Roundup. Les couches Pomette Agility Dry d'Intermarché et les Naty de Nature Babycare comportent moins de produits dangereux mais sont toutefois pointées du doigt par le mensuel. Si vous avez utilisé l'un de ses produits récemment, il est toutefois inutile de s'alarmer. 60 Millions de consommateurs reconnaît que les substances détectées sont "en-dessous des seuils fixés par la réglementation (quand de tels seuils existent)".
Deux marques de couches recommandées par 60 Millions de consommateurs
Il faut également savoir que les fabricants de couches ne sont absolument pas tenus d'indiquer la composition de leurs produits sur l'emballage. Pour autant, d'après l'étude, deux marques de couches ne posent aucun problème et peuvent donc être utilisées sans crainte : Mots d'enfants de la marque repère E.Leclerc – bien que la composition exacte n'ait pas été communiquée aux journalistes - et Love&Green Ecologique.
Les marques visées par 60 Millions de consommateurs se sont défendues auprès du Figaro. "Pour l'instant, nous n'avons pas connaissance de la totalité des résultats de l'étude", affirme un porte-parole de Carrefour qui assure "respecter scrupuleusement la réglementation en vigueur". Une promesse également avancée par Pampers. Les nourrissons sont "particulièrement sensibles aux substances toxiques", insiste de son côté le mensuel. "Le principe de précaution doit prévaloir".