Le rappeur Maes, visé par un mandat d'arrêt, annonce le report de son concert à Paris
Le concert de Maes à l'AccorArena de Paris, prévu en février prochain, n'aura pas lieu. Selon Le Parisien, le rappeur est contraint de reporter son concert dans l'arène parisienne à l'année prochaine, le 19 décembre 2024. En cause ? Le mandat d'arrêt émis contre lui en octobre dernier par le tribunal correctionnel de Paris. Dans un communiqué transmis au journal, l'équipe de Maes explique cette décision : "Un tel mandat faisant peser un risque d'incarcération, l'artiste a décidé de ne pas maintenir ses dates de showcase et concert initialement prévues afin de ne pas décevoir ses auditeurs en cas de mise à exécution de ce mandat d'arrêt."
Sur son compte X - anciennement Twitter -, Maes affirme que 15 000 places avaient été vendues pour cette fameuse date du 16 février 2024 à Bercy. "Mr le juge sachez que vous n'êtes qu'un jaloux de la réussite d'un ARABE de cité. Dsl à tous et on se donne RDV en décembre", ajoute-t-il dans le même message, reprenant des extraits de l'article du Parisien.
Maes visé par un mandat d'arrêt
Mardi 10 octobre dernier, le tribunal correctionnel de Paris a émis un mandat d'arrêt contre le rappeur Maes, qui vit à Dubaï, rapportait l'AFP. Ce dernier, Walid Georgey à l'état civil, devait se présenter au procès où il devait être jugé pour des violences en réunion survenues en 2018. "Le tribunal avait demandé la comparution personnelle de M. Walid Georgey", a déclaré Guillaume Daïeff, président de la 13e chambre du tribunal correctionnel, estimant que les excuses de l'artiste pour ne pas se présenter n'étaient "pas valables."
De son côté, toujours selon l'AFP, Me Diane de Condé, l'avocate de Maes a avancé des "raisons professionnelles" pour justifier l'absence de celui-ci au procès, évoquant un concert et une séance d'enregistrement à Dubaï, où le rappeur vit depuis 2020. En raison de cette absence, le procès est reporté au 5 juin 2024. Le tribunal correctionnel, appliquant les réquisitions du ministère public, a donc émis un mandat d'arrêt à l'encontre de l'artiste de 28 ans.
En septembre 2018, Maes aurait participé à un règlement de comptes à la sortie d'un studio d'enregistrement. Ces violences en réunion ont entraîné six jours d'incapacité temporaire de travail (ITT) pour la victime, qui avait porté plainte, avant de finalement la retirer. Les poursuites à l'encontre du rappeur n'avaient, pour autant, pas été abandonnées.