Le Chantilly

Le chantilly, brasserie sur l'esplanade de berck. Autrefois, on y faisait la queue, ce qui indiquait que c'était une bonne adresse. Je ne saurais vous dire depuis quand j'y allais, chaque année, mais cela devait faire quelque chose comme une bonne quinzaine d'années. Et là, j'écris tout au passé, car, tout ça c'était avant. C'était avant le changement de propriétaire. Avant, la coquille de poisson était fraîche et goûtue. Aujourd'hui, elle est desséchée et insipide. Avant, la moule marinière était succulente et abondante ; le plat repartait vide. Aujourd'hui, il faut s'armer de patience et de volonté puisque la moitié des moules ne sont pas suffisamment ouvertes. Pour la première fois de ma vie, j'en ai laissé 1/3 dans le fond du plat. 1/3, c'est énorme. D'autant plus lorsqu'on sait qu'elles sont toutes petites. Par conséquent, les 2/3 consommées ne m'ont pas rassasiée. Le serveur était bien gentil. Rapidement après avoir été servies, l'amie avec laquelle j'étais l'a appelé pour lui faire remarquer le grand nombre non ouvertes. Il a acquiescé, expliquant que c'était une année comme ça, qu'il était désolé et qu'il ne manquerait pas de remplir à nouveau notre plat. C'était plutôt honnête et commerçant. Lorsque nous avons mangé toutes celles qui pouvaient l'être, nous avons cherché à appeler le serveur, mais il était trop occupé pour nous « calculer ». Nos voisins de table vivaient la même expérience que nous. Nous avons donc échangé sur notre déception. Pour info, c'était la troisième fois que j'y allais cette année et la 3è fois que j'étais déçue, il ne s'agit donc pas d'un mauvais jour, mais désormais d'une constante. Le temps a passé, 15 mn, avant qu'on vienne enfin nous voir. Notre serveur a proposé de nous remettre des moules comme promis, mais il a avait trop tardé, nous en avions terminé avec cette partie du repas. Il aurait fallu qu'elles arrivent dans la foulée. Il l'a bien compris. Je lui ai proposé de nous mettre un autre dessert que celui du menu pour compenser le préjudice. Il a gentiment accepté. Rapidement, un autre serveur est arrivé pour débarrasser les deux tables (la nôtre et celle de nos voisins). Il était speed. Nos voisins lui ont dit qu'ils étaient bien déçu de leur plat. Et là le gars s'est énervé. Je lui ai dit que tout allait bien et qu'on avait un deal pour le calmer. « comment ça un deal ? Quel deal ? Y'a pas de deal, c'est moi le patron et y'a pas de deal, les moules sont comme elles sont et c'est comme ça !». Notre serveur était fort gêné. Le patron a continué de pester. Il a refusé de nous écouter. Les 4 consommateurs que nous étions avec nos voisins de table avons gardé notre calme, mais avons avancé des arguments justes et légitimes. Lui n'a eu de cesse de nous dire comment était les choses, de son point de vue, cherchant à nous l'imposer. Il était évident qu'il n'avait pas suffisamment de neurones à aligner pour gérer la situation. Il a été insultant (lorsque nous sommes parties, il nous a traitées de « têtes de cons »), grossier. Tout ceci s'est passé au nez de toutes les tablées devant lesquelles il nous a bien dit et fait comprendre qu'il n'en avait « rien à foutre » de nous, que nous étions des vaches à lait de touristes. Vous l'aurez compris : nous ne recommandons et ne recommanderons plus jamais cette adresse. Mieux, nous ne manquerons pas de raconter à quel point la bouffe -car ce n'était ni plus ni moins que ça- est dégueulasse et le patron infecte : une véritable « tête de c.. ».

Ayant déjà diné avec enfant et mari dans cet établissement et l'ayant conseillé à mes copines car j'en pas trop cher, me rendant à berck, je voulais y retourner. Lundi, 13h15, je me présente devant le chantilly. Constatant qu'il reste des tables libres, je m'avance pour regarger les menus. Et la un serveur me bouscule en me criant "on est complet" et tournent les talons.Heu! Je regarde autour de moi et ne comprends pas. Alors je me rends à l'intérieur et m'adresse au bar en demandant si les tables libres sont effectivement réservées. Non. Alors pourquoi votre collègue me dit que c'est complet. Je vois son étonnement et me demande combien de couvert(2) et s'apprête à me donner les cartes. Quand tout d'un coup, le premier serveur repasse tout speed et me dit de façon agressive et sans discrétion "écoutez si je vous dit qu'on est complet c'est qu'on est complet", alors passez votre chemin et inutile de déranger mes collègues. J'insiste en lui montrant des tables libres. Et il me reponds qu'il est surbooké et qu'il ne prend plus personne. Mais que si nous voulons il nous installe quand même, que si nous sommes servis dans 2h il ne faudra pas venir se plaindre à la fin du service et il me laisse là avec tous les clients de la salle qui me regarde. J'avais tellement honte que si j'étais blanche, je serais surement devenue toute rouge. Frustrée j'ai tournée les talons en disant ok sympa, on reviendra pour l'accueil. J'avais jamais vu ça. Si un resto est surbooké ce n'est pas à cause des clients mais plutôt grace à eux me semble-t-il. Quand on ne supporte pas la pression plutôt que de travailler dans une station balnéaire réputée au mois d'août, on va faire la buvette près d'une rivière au fin fond de la france. Je sais pas si ce petit brun hargneux tout mince est le patron, ou si c'est juste un serveur mais s'il n'a pas appris la politesse il devrait au moins avoir le sens commercial et arrêter de péter plus haut que son c... En parlant ainsi aux clients potentiels. Conseiller à un client d'attendre en prenant un apéro, ou de repasser un peu plus tard, ça se fait aussi. En tout pour moi 0+0+0 et sure que je ne retenterai pas. Ps : Je suis une femme de 50 ans et je travaille à l'accueil dans un ministère, aussi je m'habille et parle correctement, mais visiblement ma t^te n'a pas plue. Bref exit le chantilly, et du coup nous avons déjeuner au mambo (prochain commentaire) sans regrets.

menu a 17 € 80 belle présentation hors oeuvre bien belles crevettes et moules frites à la créme trés bonne service poli

Bof!