Cannibale de Miami : il n'avait pris que de la marijuana

Cannibale de Miami : il n'avait pris que de la marijuana L'enquête sur Rudy Eugene, abattu fin mai à Miami par la police alors qu'il était en train de dévorer le visage d'un homme, semble écarter la thèse de la drogue dure.

L'affaire avait provoqué l'horreur dans le monde, en marge de l'affaire Magnotta. Le 26 mai, aux Etats-Unis, un homme a été abattu par la police alors qu'il était en train de dévorer le visage d'un sans domicile fixe, en pleine rue, à Miami. On apprend aujourd'hui que l'agresseur, qui était nu et avait continué son acte sordide malgré les sommations des policiers, n'avait consommé "que" de la marijuana au moment des faits. L'Institut médico-légal du comté de Miami-Dade n'a en effet pas trouvé de trace "d'autres drogues, d'alcool ou de médicaments pouvant contenir des substances psychotropes". Une conclusion qui va à l'encontre des thèses avancées au moment des faits.

Selon sa petite amie, Rudy Eugene, l'homme abattu par la police, n'avait pu agir que sous l'emprise d'une drogue inconnue, ou d'une malédiction vaudou... Après la multiplication d'agressions similaires aux Etats-Unis, une nouvelle drogue de synthèse, baptisée "septième ciel", était pointée du doigt. La police de Miami avait clairement appelé les consommateurs à la méfiance vis-à-vis de cette substance "dangereuse". La piste semble aujourd'hui écartée et le mystère reste entier sur cet acte d'une rare barbarie. La victime, Ronald Poppo, dont la moitié du visage a été mutilée, avait été conduite dans un état grave à l'hôpital. Aveugle, il tente toujours de se remettre de ses blessures.

"Le "cannibale de Miami" drogué à son insu ?"