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Coups d'éclats
 

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7 février 2002.
Lors d'un direct dans son programme télévisé "Alo Presidente", Hugo Chavez met à la porte, d'un coup de sifflet, les principaux dirigeants de la Compagnie nationale des pétroles du Venezuela. Depuis décembre 2001, ces derniers protestaient, aux côtés du patronat et des syndicats d'opposition, contre les mesures économiques du président. En pleine crise pétrolière, la loi sur les hydrocarbures, qui impose notamment aux compagnies étrangères une augmentation des royalties et un impôt de 50 % sur le revenu pétrolier, passe mal.


Le putsch déjoué

Le 11 avril 2002, des milliers de manifestants hostiles à Hugo Chavez se dirigent vers le palais présidentiel. Le président vénézuélien fait tirer sur la foule. Il provoque l'ire du général Lucas Rincon, organisateur de la manifestation, qui lui demande de démissionner sur le champ. Hugo Chavez est finalement arrêté par des militaires aux ordres du général Rincon. Mais le coup d'Etat, soutenu par Madrid et Washington, est finalement déjoué en à peine 24 heures par Hugo Chavez, qui bénéficie du soutien des classes populaires lors d'une gigantesque manifestation. Un référendum suivra qui confirmera ce soutien. En août 2004, l'opposition tentera une nouvelle fois de mettre fin à la présidence d'Hugo Chavez par une procédure de révocation, rendue possible, à mi-mandat, par la nouvelle constitution. Après de nombreuses controverses entre le pouvoir et l'opposition, Chavez sera finalement confirmé dans sa fonction avec 58,91 % des suffrages.

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