Jean-Michel Baylet : en pleine affaire Baupin, une veille histoire de violence ressort

Jean-Michel Baylet : en pleine affaire Baupin, une veille histoire de violence ressort Jean-Michel Baylet a été accusé d'avoir frappé son assistante parlementaire en 2002. L'affaire a été classée sans suite dans des circonstances qui restent floues…

Les scandales touchant les hommes politiques s'enchaînent ces derniers jours : Denis Baupin est accusé de harcèlement et d'agression sexuelles et Michel Sapin a dû s'expliquer par voie de communiqué sur un geste déplacé envers une journaliste. Un autre ministre pourrait aussi avoir à rendre des comptes rapidement. Une veille affaire de violence mettant en cause Jean-Michel Baylet, chargé au sein du gouvernement de l'Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales, refait surface sur Internet. Cette information avait été révélée en mars dernier par Buzzfeed News sans toutefois faire tellement de bruit.

Le site d'information rapporte que Jean-Michel Baylet était soupçonné en 2002 d'avoir donné des coups à son assistante parlementaire, Bernadette Bergon, et de l'avoir forcée à démissionner. D'après les déclarations qu'elle aurait faites à la police, celui qui était alors sénateur du Tarn-et-Garonne l'aurait frappée "au visage" à plusieurs reprises puis l'aurait "contrainte, sous la menace de nouveaux coups, à rédiger sous sa dictée une lettre de démission". Jean-Michel Baylet lui aurait ensuite demandé de quitter sa maison de Valence d'Agen alors que Bernadette Bergon était "entièrement dévêtue et pieds nus".

Suite à cette agression, Bernadette Bergon aurait porté plainte mais l'affaire aurait été classée sans suite par le parquet de Toulouse. D'après Buzzfeed News, Jean-Michel Baylet avait en effet passé une transaction secrète avec sa collaboratrice. Ce qui n'empêche pourtant pas le ministère public de continuer à instruire l'affaire. "Mon intérêt n'était pas de poursuivre la procédure étant donné que mon fils est très ami" avec le fils de Jean-Michel Baylet, a-t-elle simplement indiqué au site d'information. L'actuel ministre, mis en cause dans cette affaire n'a, lui, pas souhaité répondre aux questions des journalistes.