Après une courte carrière de journaliste parlementaire, et un passage au service
politique du quotidien gaulliste "La Nation", Alain Marleix entre au RPR en 1976.
Au sein du parti, il gravit un à un les échelons jusqu'à devenir, en 1986, le
conseiller de Charles Pasqua, alors ministre de l'Intérieur. Devenu un des piliers
du chiraquisme, Alain Marleix est aussi l'un des meilleurs spécialistes de la
carte électorale française. En 2004, Nicolas Sarkozy lui confie donc la mission
stratégique de secrétaire national aux élections. Grâce à son rôle-clé dans le
choix des investitures aux législatives, de nombreux candidats ont rallié l'UMP
et participé à la vague bleue du premier tour.
Election paisible, mais aux cantonales
Député du Cantal depuis 1993 (64,91 %) et constament
victorieux dès le premier tour à chaque élection suivante (55,79 %
en 1997, 55,96 % en 2002, et 63,72 % en 2007), il faudra compter
avec Alain Marleix, secrétaire d'Etat aux anciens combattants, dans
ce département. Mais pas pour les municipales. Maire de Massiac depuis
1995, Alain Marleix, qui aurait pu obtenir un nouveau mandat dans cette commune rurale
de 2000 habitants, historiquement de droite, a préféré se présenter aux cantonales. Nicolas Sarkozy s'est imposé
avec 59 % des voix dans la circonscription correspondante en mai 2007.
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