Protéger les intérêts français
En septembre 2002, des soldats rebelles burkinabais tentent de prendre le contrôle d'Abidjan, de Bouaké et de Korhogo. La situation tourne rapidement à la guerre civile, mais après plusieurs mois de combats, un accord de paix est ratifié. A la demande du Président Gbagbo, une force de paix française, l'opération "Licorne", est déployée pour patrouiller dans la zone de cessez-le-feu et appuyer l'ONUCI. Sa mission est d'assurer la protection des ressortissants et des entreprises françaises.
La France : "gendarme" ou "occupant"
?
Le 6 novembre 2004, un camp du contingent "Licorne" à Bouaké est bombardé. 9 militaires français sont tués, 37 autres blessés. Convaincu d'une attaque délibérée de l'aviation ivoirienne, Jacques Chirac demande "la destruction des moyens aériens militaires ivoiriens". A Abidjan, de violentes manifestations anti-Français éclatent. 8 500 ressortissants français sont alors évacués dans l'urgence.
Depuis, la situation semble s'être quelque peu apaisée. Le président du parti présidentiel ivoirien, Pascal Affi N'Guessan, a pourtant réclamé, le 22 septembre 2006, le départ des troupes françaises.
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