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Les certificats ressemblent beaucoup aux warrants. Ils ont une date d'échéance et un prix d'exercice. Ils permettent d'anticiper une hausse, une baisse ou de contrer une stabilité temporaire. Bref, ils permettent de protéger un portefeuille des aléas des marchés ou d'accentuer les gains avec un effet de levier. Une différence sépare les certificats des warrants : ils n'offrent pas d'option d'achat ou de vente.

À son échéance, chaque certificat donne le droit à un montant de remboursement calculé principalement à partir des cours de l'action, de la monnaie, etc., dont il fait référence, selon une formule mathématique précise et connue au moment de l'achat du certificat. Ainsi, les certificats sont des contrats qui reproduisent la performance d'une action, d'un indice ou d'un panier d'actions. Ils sont cotés en continu et permettent de profiter de l'évolution d'un titre pour un investissement légèrement moindre que la détention du titre en direct. Par exemple un certificat reproduisant l'évolution du Cac 40 avec une échéance fixée à septembre 2008 peut être acheté ou vendu entre 45 et 100 euros, selon les émetteurs. Un certificat qui reproduit les performances de Sanofi Aventis s'acquiert ou se cède autour de 46 euros quand le cours du titre est à 47,89 euros. Leur achat ou vente fonctionne à l'identique d'un ordre en Bourse pour une action. Mais la performance obtenue peut-être amplifiée.

 

Miser sur la hausse ou la baisse des marchés

Tous les certificats ne sont pas identiques. Il y a ceux qui reproduisent fidèlement l'évolution de l'action, de l'indice ou de la monnaie, sur qui la performance est calée. On parle de "certificat 100 %". Ainsi, si une action progresse de 3 %, le certificat progressera lui aussi de 3 %. Si elle baisse de 4 %, le certificat reculera de 4 %. Tous les certificats n'ont pas forcément une date d'échéance. Ce qui laisse la liberté de les revendre à tout moment.

Les certificats peuvent aussi permettre de se prémunir d'une baisse du marché. On parle ici de "certificats bear". Quand une action recule de 5 %, le certificat progresse de 5 %. Lorsque l'action gagne 2 %, il recule de 2 %. Imaginé pour se couvrir contre une baisse, ce type de certificat est automatiquement annulé si le niveau réel de l'action atteint plus de 90 % du niveau de référence du certificat. Ce qui évite d'essuyer de lourdes pertes. Par exemple, un certificat Vallourec avec un niveau de référence à 230 euros, acheté début avril 2007. A partir du 25 avril, le certificat aurait été annulé car le cours, à ce moment-là, représentait plus de 90 % du niveau de référence, c'est-à-dire 207 euros. Une bonne initiative, car le titre est monté jusqu'à 242 euros le 22 juin. Dans le cas d'un certificat acheté fin octobre 2007, le rôle du certificat bear joue pleinement, car depuis le titre a cédé un tiers de sa valeur pour rejoindre la zone des 140 euros fin février 2008. Le gain est équivalent à la baisse du titre de Vallourec : 33 %. La chute des actions détenues en direct est totalement couverte.

 

Tenter le quitte ou double, ou rester prudent

Des certificats ont été également conçus pour doubler, voire tripler, la performance. Ici, comme le risque pris est extrêmement fort, il existe une clause de remboursement de votre investissement. Et notamment, si le marché baisse trop violement par rapport au niveau de référence, par exemple, dans le cas où le certificat mise sur la hausse du marché.

Les certificats dits "bonus" offrent, eux, un niveau minimum de remboursement, appelé le bonus, à la condition que le support de référence n'atteigne pas un niveau fixé au moment de l'achat du certificat. Par exemple, un certificat France Telecom assure un versement minimum de 25 euros à la condition que l'action ne passe pas sous 19 euros avant échéance. Tant que le cours se maintient au-dessus, à l'échéance le certificat rapportera 25 euros si le cours est entre 19 et 25 euros. Au-delà, il répercutera l'évolution de l'action. Sous 19 euros, le bonus de 25 euros disparaît, et le certificat suit l'évolution de l'action, même si le titre repasse au-dessus de 19 euros par la suite.

Dans le même ordre d'idée, pour protéger une partie du capital investi, il existe les certificats convertibles. Là, toute la mise est garantie. A échéance, le titulaire du certificat est certain de retrouver au moins les sommes placées, même si l'action a chuté lourdement. En contrepartie de cette garantie, il faut accepter de ne pas recevoir la totalité des gains en cas de hausse de l'action, ou de l'indice, etc., qui sert de support au certificat.



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