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Danemark
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Si le malade a donné
son consentement éclairé
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La loi prévoit que
seul un patient en fin de vie, en phase terminale d'une maladie, et dont l'esprit
est clair peut choisir de ne pas être soigné ou exiger des soins accélérant
le décès. |
Si le malade a exprimé clairement
son opinion par avance |
Les directives anticipées exprimées
par un malade ne s'appliquent que si celui-ci est en phase terminale et non s'il
souffre d'une affection grave ou invalidante. |
Si le malade n'a
pas exprimé son opinion |
Le consentement peut
être donné par les "proches", ou par le tuteur lorsque le malade a été placé sous
tutelle. La demande sera prise en compte uniquement pour un malade en phase terminale. |
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Pour les phases terminales
Au Danemark, aucun traitement médical ne peut être commencé ou suivi sans
le consentement du patient. Les patients peuvent donc refuser des soins qui prolongeraient
leur vie. Mais le Danemark est aussi le seul pays à autoriser le patient
à exiger des soins qui pourraient accélérer son décès.
La loi danoise reconnaît en plus les directives anticipées : les patients doivent
remplir un formulaire enregistré par le ministère de la Santé, et mis
à la disposition du corps médical qui a l'obligation de le consulter et
d'en tenir compte pour un malade en phase terminale. Enfin, au Danemark, un médecin
peut décider de ne pas maintenir en vie un patient qui ne pourrait plus
exprimer sa volonté et qui serait condamné, même si ce dernier
n'en a pas exprimé le souhait auparavant.
Date
de la loi : 1er octobre 1992
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