Toujours sur Linternaute.com
Ce dossier a été réalisé avec les données de l'enquête PISA 2012, dévoilée en ce mois de décembre 2013, et donc communément appelée PISA 2013. L'enquête PISA est menée dans 65 pays, les pays de l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques) et de ses partenaires, pays et "entités économiques", comme Shanghaï, Macao, Hong-Kong par exemple. Réalisée tous les 3 ans, elle évalue l'acquisition des savoirs essentiels à la vie quotidienne des jeunes de 15 ans. Les matières testées : lecture, culture mathématique et scientifique.
Le classement que nous donnons est celui réalisé en fonction de la matière majeure cette année, les mathématiques. La lecture et les sciences n'entrent pas en compte dans le palmarès établi dans ce dossier, mais les scores obtenus sont indiqués dans chaque page. Ces scores sont la moyenne des scores obtenus par les élèves qui ont été évalués dans chaque pays.
En savoir plus sur l'étude PISA sur le site de l'OCDE
PISA 2012 en chiffres
470 000 élèves ont participé à cette enquête dans 65 pays. En France, ce sont plus de 4 500 jeunes de 15 ans qui ont été soumis à l'épreuve, qui dure deux heures et demie et comporte 80 questions (questions ouvertes et questionnaire à choix multiples ou QCM). Outre ces 80 questions, les élèves doivent aussi répondre à un questionnaire sur leurs habitudes cultures, leurs envies, leurs origines sociales.
Voir tous les résultats, par pays, sur le site de l'OCDE
La France dans le classement PISA
En 2009, sur 65 pays, la France se classait 22e du classement PISA, pour les mathématiques, 21e en compréhension de l'écrit, 27e en sciences. Cette étude montrait alors qu'en France, les mauvais élèves décrochaient par rapport à l'élite des bons élèves. Notre système éducatif était alors pointé comme inéquitable, selon les experts.Trois ans plus tard, dans ce classement PISA 2012, la France décroche la 25e place pour les mathématiques, matière majeure pour cette étude.
Dès le mois d'octobre, le ministre de l'Education nationale français, Vincent Peillon avait prévenu : "Vous allez voir, en décembre on va avoir les nouvelles études Pisa. La France décroche totalement dans les performances de ses élèves". Mais le ministre se veut optimiste quant à sa réforme : "La refondation de l'école lancée depuis dix-huit mois vise justement à stopper le déclin de l'école et à redonner à l'école républicaine son caractère égalitaire."