Parcoursup : la panne peut-elle avoir des conséquences sur les vœux ?

Parcoursup : la panne peut-elle avoir des conséquences sur les vœux ? Après une panne ayant paralysé la plateforme Parcoursup ce mercredi, la date limite de finalisation des dossiers pour les élèves de terminale a été décalée d'un jour.

Ce mercredi 3 avril, la plateforme Parcoursup qui permet aux élèves de terminale de valider leurs vœux d'orientation post-bac était en panne. Malheureusement, il s'agissait de la date limite de dépôt des candidatures, fixée à 23h59. Un couac qui a laissé de nombreux lycéens sur le carreau, incapables de finaliser leurs dossiers. Contacté par l'Agence France Presse, le ministère évoque un "problème de disponibilité des serveurs" qui diminuerait "le nombre de connexions simultanées sur la plateforme". Il a également tenu à rassurer quant à la fiabilité de la plateforme et sa capacité à recevoir un grand nombre de visiteurs : "La situation n'est pas liée à un excès de connexions. La plateforme est adaptée aux flux qu'elle reçoit chaque année". 

La date de validation des vœux repoussée

Afin qu'aucun candidat ne soit lésé, un délai supplémentaire a été accordé par Parcoursup. L'heure limite de validation des vœux a été reportée à ce jeudi 4 avril, 22 heures. "Le site Parcoursup est de nouveau accessible depuis plus d'une heure. Afin qu'aucun candidat ne soit pénalisé, la date limite pour compléter votre dossier et confirmer vos vœux a été décalée à jeudi 4 avril 22h (heure de Paris)" pouvait-on lire sur X (ex-Twitter), à 00h44, dans la nuit de mercredi à jeudi.

Un épisode vécu comme "un énorme coup de stress" par Charlotte, lycéenne dans un établissement parisien et interrogée par Le Parisien. "J'ai tout essayé : sur mon téléphone, mon ordinateur... rien ne fonctionnait" explique-t-elle. En revanche, cette panne n'aura pas de conséquences sur les vœux des étudiants s'ils ne manquent pas la nouvelle date limite fixée par Parcoursup. Pour l'heure, il est impossible de connaître l'origine de ce problème technique. L'hypothèse de la cyberattaque n'est pas exclue, notamment après les attaques de hackers se revendiquant du groupe prorusse Anonymous Sudan au début du mois de mars et visant différents services étatiques français.