Enfant autiste mort à Marseille : les aveux glaçants de la mère
[Mis à jour le 31 octobre 2022 à 14h00]Effroyable découverte à Marseille. Le corps d'un jeune enfant autiste de 11 ans a été découvert sur les rives des berges de l'Huveaune dans la cité phocéenne ce samedi 29 octobre. L'enfant sans vie a été retrouvé par son père et son oncle. Le lendemain, dimanche 30 octobre, la mère de l'enfant placée en garde à vue a avoué avoir commis l'impensable.
La mère de famille avait dans un premier temps signalé la disparation de son fils au commissariat le 29 octobre avant d'être suspectée et placée en garde à vue dès le lendemain. Après quelques heures devant les policiers, elle est passée aux aveux selon Le Parisien. Le quotidien relate que la mère avait d'abord frappé son enfant vendredi 29 octobre dans leur appartement du quartier de la Capelette, dans le Xe arrondissement de Marseille. Elle a ensuite avoué aux policiers avoir emmené son enfant sur les rives de l'Huveaune et l'avoir poignardé à quatre reprises avec un couteau de cuisine au thorax et à la gorge.
Une "situation ingérable"
La mère de famille âgée de 39 ans qui élevait seule l'enfant, inconnue des services de police, a avoué être dépassée par la situation et les troubles autistiques de son enfant. Elle a expliqué aux policiers les motifs du drame, précisant "qu'elle n'arrivait plus à gérer la situation", pensant que les crises de son fils "ne finirait jamais".
La procureure de la République de Marseille Dominique Laurens, a annoncé que la mère de l'enfant serait présentée ce lundi 31 octobre à un juge d'instruction en vue d'une "ouverture d'information judiciaire du chef de meurtre sur mineur de 15 ans", a affirmé la procureure.
Une famille sous le choc
L'entourage de la famille est également choqué par ce drame. La tante du jeune enfant a déclaré ne pas s'attendre à ce que sa sœur ait pu commettre cet acte. "Elle était très protectrice de cet enfant, elle s'est battue" pour lui, a-t-elle assuré à l'AFP dont RTL se fait l'écho. "Toute la famille a perdu deux êtres qui nous étaient très chers", a-t-elle ajouté. La tante de l'enfant a précisé que sa sœur s'occupait "à plein temps de l'enfant". La mère de famille avait refusé la proposition de sa sœur de recevoir de l'aide "d'institutions spécialisées".