Ado tué dans le métro à Saint-Denis : un jeune suspect en garde à vue après s'être rendu

Ado tué dans le métro à Saint-Denis : un jeune suspect en garde à vue après s'être rendu Au lendemain de la mort de Sedan,14 ans, agressé et tué à la station de métro Basilique de Saint-Denis, un jeune homme de 19 ans s'est rendu à la police ce jeudi.

Poignardé et frappé à plusieurs reprises mercredi 17 janvier, aux alentours de 20 heures, alors qu'il s'apprêtait à prendre la ligne 13 du métro parisien à la station Basilique de Saint-Denis, en direction de Saint-Denis Université, Sedan, jeune collégien de 14 ans, est mort "malgré l'intervention rapide des pompiers qui ont réalisé pendant de très longues minutes un massage cardiaque", indiquait mercredi soir dans un communiqué la mairie de Saint-Denis. Dans les faits, un homme "caché" se serait "jeté" sur Sedan et deux de ses amis, qui descendaient les marches de l'escalier pour se rendre sur le quai de métro. Il était muni d'un "couteau". 

Mis en fuite par les deux amis du collégien, l'agresseur avait sauté dans un métro direction le terminus de la ligne 13, Saint-Denis Université, où il a pu être filmé par les caméras de surveillance. Toutefois, sa trace avait ensuite été perdue, relève Le Parisien, qui ajoute que, depuis, le parquet de Bobigny a révélé que le principal suspect dans cette affaire a pu être identifié et s'est présenté de lui-même aux policiers jeudi après-midi. L'homme serait âgé de 19 ans. Il a été mis en garde à vue pour homicide volontaire. L'enquête, quant à elle, se poursuit. Elle a été confiée à la sous-direction de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis. 

Alors que ce drame survient dans un contexte de recrudescence des violences, une dizaine de rixes ayant été comptabilisées au cours de la dernière semaine sur ce territoire, le maire socialiste de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, a annoncé une série de mesures, avec pour objectif un retour rapide au calme. Ainsi, les parents ont été appelés à inviter leur(s) adolescent(s) à "rester à domicile" les prochains jours en dehors des cours et de leurs activités périscolaires. Une "interdiction temporaire de regroupements sur le domaine public" a également été mise en place "jusqu'au 22 janvier 2024 à midi" et des renforts policiers doivent être déployés sur les lieux des dernières rixes, mais aussi aux abords des établissements scolaires.