Nouvelle menace russe sur la France, des vies désormais en jeu

Nouvelle menace russe sur la France, des vies désormais en jeu En pleines discussions entre Kiev et Paris sur l'envoi d'instructeurs français sur le sol ukrainien, Moscou a pris les devants ce mardi. Le Kremlin a fait savoir que la Russie n'excluait pas de les prendre pour cible.

Entre Paris et Moscou, la tension n'est pas près de retomber. En témoigne la dernière menace en date de la Russie. Ce mardi 4 juin, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré à la presse qu'"aucun instructeur s'occupant de la formation des militaires ukrainiens n'a d'immunité" face aux frappes russes en Ukraine, précisant par ailleurs : "Peu importe qu'ils soient français ou non."

Une menace particulièrement ciblée qui survient alors que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est attendu à Paris vendredi pour discuter avec Emmanuel Macron des "besoins de l'Ukraine" tandis que "les frappes russes ne cessent de s'intensifier sur le front et sur les infrastructures énergétiques", a fait savoir mardi l'Élysée. 

Fin mai, le président russe, Vladimir Poutine avait, lui, estimé que certains de ces fameux instructeurs étaient "déjà" en Ukraine, "sous l'apparence de mercenaires". De son côté, Kiev affirmait par la voix de son chef de l'armée, Oleksandre Syrsky, toujours fin mai, que Paris s'apprêtait à envoyer "prochainement" des instructeurs pour former les troupes ukrainiennes sur le terrain. Des propos toutefois tempérés par la suite par le ministère de la Défense ukrainien lui-même, qui avait affirmé que le sujet était "toujours en discussion". À ce jour, rappelle franceinfo, si Emmanuel Macron a plusieurs fois évoqué la possibilité d'envoyer des troupes occidentales en Ukraine, officiellement, Paris n'a envoyé aucun militaire ou même formateur sur le sol ukrainien. Des discussions se déroulent en revanche bien au niveau de l'UE concernant l'idée d'envoyer une coalition européenne d'instructeurs militaires sur place.