Le dernier otage français du Hamas est-il mort ? Le corps d'Ohad Yahalomi aurait été remis
Ohad Yahalomi n'aurait pas survécu à sa captivité de plus d'un an dans la bande de Gaza. Les Brigades Al-Nasser Salah al-Dine, un groupe palestinien allié au Hamas, ont annoncé que le corps du dernier otage franco-israélien serait remis à Israël avec trois autres corps, jeudi 27 février. La remise de sa dépouille confirmerait alors sa mort lors de sa détention dans la bande de Gaza. Quatre corps ont été remis dans la nuit de mercredi à jeudi à la Croix-Rouge, sans "cérémonie" du Hamas. Des analyses des corps vont être menées pour s'assurer de leur identité.
Ohad Yahalomi a été enlevé le 7 octobre 2023 dans le kibboutz Nir Oz, en même temps que son fils Eitan. Ohad Yahalomi avait tenté d'arrêter l'attaque du Hamas et de protéger sa famille en se plaçant armé devant la porte, mais il avait reçu une balle dans la jambe. Une partie de sa famille avait réussi à s'enfuir, mais son fils de 12 ans avait aussi été enlevé. Il a fait partie des otages libérés le 27 novembre 2023, lors du premier accord de trêve à Gaza. On n'avait plus eu de nouvelles de l'homme, qui serait aujourd'hui âgé de 50 ans, depuis.
Un doute sur l'identification des dépouilles
Depuis qu'un corps présenté comme étant celui de Shiri Bibas, mais qui était finalement celui d'une autre personne, a été remis à Israël, l'État hébreu et les familles des victimes doutent de l'identité des dépouilles. Jeudi 20 février, le Hamas avait remis quatre corps à la Croix-Rouge, les présentant comme ceux d'Oded Lifshitz, 83 ans, Kfir et Ariel Bibas, âgés de huit mois et de quatre ans, et celui de leur mère, Shiri Bibas. Mais le corps présenté comme étant celui de cette dernière n'a pas été identifié, provoquant ainsi la colère d'Israël et l'incompréhension de la famille Bibas, dont le père avait été libéré quelques semaines auparavant. L'État hébreu avait réclamé le corps de la mère de famille, qui lui a été remis le lendemain et qui a bien été identifié. Cela laisse planer le doute pour les familles des victimes dont les corps seront remis jeudi 27 février, en échange de la libération de près de 600 prisonniers.
Le dernier otage franco-israélien à avoir été libéré en vie était Ofer Kalderon, libéré le 1er février après près de 500 jours de captivité dans la bande de Gaza.