Dans le portrait dédié à l'ex-conseillère en communication d'Emmanuel Macron, Paris Match évoque l'éducation léguée à Sibeth Ndiaye et ses trois soeurs (leurs parents sont aujourd'hui décédés) au Plateau, le quartier de Dakar où la famille s'était installée. Si la benjamine du clan Ndiaye ne connaît pas la misère, elle est vite sensibilisée à la situation des "cousins éloignés", ces enfants adoptifs moins chanceux qu'elle et "qu'il fallait nourrir". Si sa mère est catholique, son père est musulman, et l'aumône fait partie des piliers de l'islam. A la sortie du collège Jeanne-d'Arc le vendredi, après les cours, l'adolescente va apporter son aide aux lépreux et aux pauvres "avec des sacs de riz, des pots de tomates et de l'huile ", la base du thiep, le plat local. "Chez mes parents, l'humilité a toujours été considérée comme une vertu", confie- t-elle. 
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