Cancer de Charles III : un traitement sur-mesure et unique pour le roi

Cancer de Charles III : un traitement sur-mesure et unique pour le roi Pour lutter face à la maladie, le roi Charles III bénéficiera d'un traitement spécifique et indisponible aux Britanniques en dehors de son cas précis.

Une émotion particulière. L'annonce du cancer du roi Charles III par le palais de Buckingham émeut l'ensemble du Royaume-Uni. D'abord, parce que le souverain de 75 ans a rompu avec les traditions. En effet, la communication autour de sa maladie marque une véritable rupture avec le passé. Jusqu'alors, la santé royale était un secret bien gardé. Avec cette annonce, le palais met en avant une évidente modernisation. Au delà de ce tout nouveau "devoir public", Buckingham a également souhaité encourager le dépistage de cette pathologie fréquente chez les hommes de plus de 50 ans. Un signe de transparence fort qui pourrait aussi renforcer sa cote de popularité chez les Britanniques.

Selon le Times, le souverain a décidé lui-même de lever le voile, partiellement, sur sa maladie pour "éviter les spéculations" car la nouvelle ne pouvait pas rester secrète bien longtemps. Cette annonce pourrait même avoir le pouvoir de sensibiliser les citoyens. Les problèmes de santé du roi Charles ont poussé certains Britanniques à se renseigner sur ce type de pathologies, notamment sur le site de la NHS, la sécurité sociale anglaise. La NHS a indiqué que la page web dédiée à l'hypertrophie de la prostate reçoit une visite toutes les cinq secondes depuis l'annonce de Buckingham Palace. Cette augmentation impressionnante du trafic s'est même poursuivi pendant plusieurs jours révèle The Indépendant.

En revanche, qui dit boom de visites sur le site de la NHS, dit délais d'attentes relativement longs pour le traitement de ce genre de pathologies. Or, il n'est pas question pour le roi Charles de perdre la moindre seconde. Dans ce sens, Sky News rapporte que le roi Charles "bénéficiera d'un traitement qui n'est pas disponible pour le reste d'entre nous". Outre-Manche, 35 % des patients attendent plus de deux mois après le diagnostic pour débuter un traitement. Voilà pourquoi le principal intéressé à tenu à remercier tous ses soutiens, le monarque britannique se dit "ravi d'apprendre que son diagnostic avait un impact positif sur la sensibilisation à la santé publique" par l'intermédiaire d'un communiqué du palais de Buckingham.