Les cheveux blancs : une exception ?

Coiffure, maquillage, blanchissage des dents, abandon des lunettes pour les lentilles, usage de talonettes pour gagner en taille, régime draconien, relooking vestimentaire ou même chirurgie esthétique : l'apparence compte de plus en plus en politique et pousse parfois certains à la modifier drastiquement. Dernier exemple en date, le régime très médiatique de François Hollande lui aura permis de passer du débonnaire premier secrétaire du PS au grave et sec candidat à la présidence de la République.

Il y a pourtant, chez les hommes en tout cas, une certaine exception à la règle : les cheveux blancs. Il semble encore rare en effet de voir nos hommes politiques se recolorer les cheveux pour les besoins d'une campagne. Il faut dire que les cheveux blancs, plus qu'un signe de vieillesse, peuvent être la marque de l'expérience, du sérieux, de la sagesse, indispensables à tout bon décideur. Dominique Strauss-Kahn et Dominique de Villepin assument par exemple depuis toujours leur casque argenté. A l'opposée, le maire de Nice Christian Estrosi aurait quant à lui cédé selon les rumeurs à la coloration (lire le billet de Christophe Carron sur Atlantico ci-contre). Un cas visiblement isolé dans la sphère politique.

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