Comment la santé de Jacques Chirac s'est dégradée
[Mis à jour le 25 mars 2019 à 17h15] Pas un mois ne passe sans qu'une rumeur circule sur les réseaux sociaux, qu'un proche fasse des confidences ou qu'un homme politique évoque sa dernière visite... Depuis des années et sans doute même depuis son départ de l'Elysée en 2007, la santé de Jacques Chriac inquiète autant qu'elle attire la curiosité. L'état de santé de l'ancien président suscite une vive préoccupation et beaucoup d'interrogations depuis une dizaine d'années. Voici ce que l'on sait sur la santé de l'ancien président, qui a encore décliné ces derniers mois.
L'ancien chef de l'Etat ne s'est jamais vraiment remis de l'accident vasculaire cérébral qui l'a touché en 2005, alors qu'il était encore locataire de l'Elysée. Jacques Chirac, qui reste - malgré sa condamnation en 2011 - l'homme politique le plus populaire de France, est devenu en quelques années l'icône d'une époque, d'une manière de faire de la politique, d'une certaine idée de la droite gaulliste et intransigeante. Mais on dit l'homme aujourd'hui mélancolique et résigné, livrant depuis plus d'une dizaine d'années un tout autre combat, contre la maladie et l'affaiblissement physique. Réputé pendant des décennies pour sa santé de fer, l'ancienne bête politique a multiplié ces dernières années les soucis physiques et les hospitalisations inquiétantes. En septembre 2016, Jacques Chirac est notamment hospitalisé à Paris pour une infection pulmonaire. Son proche entourage n'a pas donné de précisions sur l'évolution de son état de santé, mais a dû démentir en catastrophe les rumeurs de son décès, suite à un véritable emballement provoqué par les indiscrétions publiées dans les médias et un tweet de Christine Boutin, publié le 21 septembre.
La santé de Jacques Chirac n'en est pas moins demeurée depuis chancelante, entre difficultés à se déplacer, à entendre, et les sérieux troubles de la mémoire dont se font écho ses proches. Mais difficile d'en savoir vraiment plus. Depuis la fin de son second mandat présidentiel, Jacques Chirac s'est résolu à la plus grande discrétion. Ses commentaires se sont fait rares, sa parole publique s'est peu à peu éteinte.