Attal a-t-il peur de se planter ? Le Premier ministre travaille son grand oral

Attal a-t-il peur de se planter ? Le Premier ministre travaille son grand oral Gabriel Attal prononcera son discours de politique générale devant l'Assemblée le 30 janvier. Jeudi, il a réuni ses ministres pour les mettre à contribution dans la préparation de cet exercice très attendu.

C'est la première épreuve du feu pour un nouveau chef de gouvernement : le discours de politique générale, prononcé devant l'Assemblée, vise à donner les grandes orientations de son agenda politique. Gabriel Attal se prêtera à l'exercice le 30 janvier, trois semaines après sa prise de fonction. Pour le Premier ministre, pas question de laisser quoi que ce soit au hasard. Surtout qu'il a peut-être en mémoire le souvenir de sa prédécesseuse, Elisabeth Borne, chahutée par l'opposition pendant son allocution.

Alors Gabriel Attal a réuni ses troupes. Jeudi 18 janvier, les ministres du nouveau gouvernement étaient invités à Matignon pour préparer le discours de politique générale de leur patron de manière "collégiale", a indiqué l'équipe de communication d'Attal. Ce dernier a décidé de mêler ses collègues au travail afin de "permettre une mise en œuvre immédiate des chantiers, dès leur présentation devant le Parlement ". Une façon aussi d'être conforté dans sa préparation.

Un discours devant le bureau exécutif de Renaissance

Le Premier ministre multiplie aussi les rencontres et les déplacements sur le terrain depuis sa nomination. Depuis mardi, il a rencontré des représentants syndicaux, patronaux et de partis politiques. Il s'est entretenu jeudi avec les chefs de file de LR Éric Ciotti, Bruno Retailleau et Olivier Marleix, qui lui ont rappelé qu'ils n'avaient pas l'intention de lui offrir de majorité confortable à l'Assemblée.

Jeudi soir, Gabriel Attal est retourné auprès des siens et s'est exprimé devant le bureau exécutif du parti Renaissance, où il a dévoilé quelques lignes de sa feuille de route, sur le travail, la sécurité ou encore l'environnement. L'occasion de pratiquer son éloquence, devant un public beaucoup plus bienveillant que celui qui l'attend le 30 janvier.