Nouvelle convention citoyenne de Macron : qui peut être tiré au sort ? Quel est son sujet ?

Nouvelle convention citoyenne de Macron : qui peut être tiré au sort ? Quel est son sujet ? Une nouvelle convention citoyenne va être organisée à partir de juin 2025. Le tirage au sort des citoyens qui seront conviés à y participer a débuté lundi.

Après la médiatique Convention des citoyens sur le climat en 2020 et celle sur la fin de vie en 2023, une nouvelle convention citoyenne visant à mobiliser l'intelligence collective est actuellement organisée. Annoncée le 2 mai dernier par Emmanuel Macron lui-même, cette convention citoyenne organisée par le Conseil économique, social et environnemental (Cese) portera cette fois-ci sur "les temps des enfants". Elle sera lancée le 20 juin 2025 et aura pour objectif de répondre à la question suivante, formulée par le Premier ministre François Bayrou : "Comment mieux structurer les différents temps de la vie quotidienne des enfants afin qu'ils soient plus favorables à leurs apprentissages, à leur développement et à leur santé ?"

Alors que sept sessions de travail étalées entre juin et novembre 2025 sont prévues, il a été assuré que les enseignants et autres chefs d'établissement, ainsi que les parents, les élus locaux, les associations sportives et culturelles ou encore les experts médico-sociaux et économiques, mais également une vingtaine d'enfants et de jeunes âgés de 12 à 17 ans, seront associés aux travaux.

Un panel représentatif des Français

Convention citoyenne oblige, pas moins de 130 citoyens doivent être tirés au sort pour y participer. Le tirage au sort a commencé lundi 19 mai. Qui peut être désigné ? Concrètement, "toute personne majeure dotée d'une ligne téléphonique et vivant en France métropolitaine ou dans les territoires d'outre-mer, est susceptible d'être contactée", relève le site Vie publique. Néanmoins, un panel représentatif des Français doit également être garanti. En d'autres termes, les citoyens tirés au sort répondront tout de même à certains critères. Pas moins de six ont été retenus : le sexe, l'âge, le lieu de résidence (plutôt urbain ou rural), la région d'origine, le niveau de diplôme et la catégorie socioprofessionnelle. L'idée est d'éviter de se retrouver avec, par exemple, que des femmes originaires de Bretagne et résidents dans des grandes villes.