#RendezLesSinges : mobilisation sur Twitter pour 17 singes volés à Beauval

#RendezLesSinges : mobilisation sur Twitter pour 17 singes volés à Beauval 17 singes d'une espèce rare et fragile ont été volés au zoo de Beauval. Les internautes s'en émeuvent et se mobilisent.

"#RendezlesSinges : les internautes se mobilisent pour les singes du zoo de Beauval"

Qu’est-ce qui est fragile, rare et en danger ? Réponse : les 17 singes qui ont été volés au zoo de Beauval (Loir-et-Cher). Les primates, des tamarins-lions dorés, ont été subtilisés dans la nuit de samedi à dimanche, a-t-on appris ce mardi. Les voleurs avaient manifestement très bien préparé leur coup puisqu’ils ont réussi à déjouer le système de surveillance du zoo, pourtant équipé d’alarmes, de vigiles patrouillant jour et nuit, et de caméras. Surtout, ils ont parfaitement su repérer cette espèce de singe, très menacée (elle appartient à un programme de conservation), et donc très chère. Au marché noir, le tamarin-lion pourrait se revendre entre 5 000 et 10 000 euros pièce. Le problème, c’est que ces petits singes sont aussi très vulnérables. Ils ont besoin de soins et d’une alimentation particuliers. "Ils sont très difficiles à nourrir, explique le co-directeur du zoo de Beauval, Rodolphe Delord, cité par Le Figaro. Ce sont des singes qui doivent être détenus par des spécialistes". L'un des singes volés souffre d'ailleurs d'une blessure à la queue. Mal soignée, les conséquences pourraient être dramatiques. Ce vol a en tout cas ému de nombreux internautes qui ont créé le hashtag #RendezLesSinges pour l’occasion. Il figurait ce mardi en "TT France", c'est-à-dire parmi les sujets les plus discutés sur le réseau social.

Comment peut-on voler des singes dans un zoo parmi les plus sécurisés du monde ? La taille de ces animaux, pas plus gros qu’un poing fermé, facilite la tâche. D’autant plus qu’ils sont inoffensifs. Dès lors, il est plutôt aisé de les cacher et les transporter. Le vol d’animaux dans les zoos est assez fréquent en France, comme le rappelle Le Figaro. Parmi les cibles préférées des voleurs, les petits singes, mais aussi les perroquets, qui viennent alimenter le marché noir. La douane française, par exemple, réalise 600 saisies chaque année concernant des animaux. Le dernier vol de tamarins, avant celui du zoo de Beauval, avait eu lieu en Angleterre, à Blackpool en mai 2014. En France, 4 tamarins avaient déjà été volés au zoo de la Tête d’or, à Lyon, en février 2011. Le Figaro précise que, selon l'article 311-3 du code pénal, le vol est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. En détenant illégalement ces espèces, on risque également 15 000 euros d'amende et un an de prison.