Autoroute A13 fermée : pas de réouverture à la circulation le 1er mai

Autoroute A13 fermée : pas de réouverture à la circulation le 1er mai Initialement prévue pour le 1er mai, la réouverture de l'autoroute A13 a été reportée, sans date précise pour le moment. Depuis la formation d'une fissure, l'axe est fermé au niveau de Saint-Cloud.

Le projet de réouverture probable de l'A13 le 1er mai n'aura pas duré. Alors qu'une réouverture de l'axe reliant Paris et Vaucresson au début du mois de mai était envisagée, la préfecture des Hauts-de-Seine a finalement repoussé l'échéance. Dans un communiqué, la préfecture des Hauts-de-Seine qui travaille avec la DIRIF a indiqué que la circulation sur cette bretelle de l'autoroute ne reprendra donc le 1er Mai en raison "de très faibles mouvements de terrain observés". "Une réunion des experts aura lieu lundi 29 avril pour faire un point complet de la situation et préciser le calendrier de réouverture", explique la préfecture. Si pour le moment aucun calendrier de réouverture n'est prévu, le retard d'ouverture de la portion de l'A13 pourrait être de seulement quelques jours, selon une information de BFMTV.

Mais la réouverture de l'autoroute pourrait intervenir par étapes avec par exemple des restrictions de circulation appliquées aux poids lourds ou la reprise d'un trafic échelonné en deux étapes, dans un seul sens de circulation premièrement, puis dans l'autre quelques jours plus tard.

Des travaux en cours

L'autoroute est fermée dans les deux sens de circulation depuis la découverte, vendredi 19 avril, d'une fissure sur la chaussée. La fissuration "longe la fin de la bretelle d'insertion et traverse l'A13 en direction du parc de Saint-Cloud, avec une profondeur de 50 à 80 cm selon les endroits", précisait la préfecture. Les analyses qui ont débuté dès la fermeture de cette partie de l'autoroute ont permis "de confirmer que la fissuration de la chaussée et de l'ouvrage hydraulique situé sous l'autoroute sont les conséquences d'un déplacement du mur de soutènement."

Les équipes de la DIRIF ont déjà procédé à des travaux de colmatage pour ne pas aggraver la situation en sous-sol de la chaussée. Elles ajoutent que "des mesures de surveillance en continu vont être prises pour suivre les mouvements du mur ainsi que l'évolution des fissures en particulier pour ce qui concerne l'ouvrage hydraulique". Les conclusions de cette surveillance décideront de la durée de fermeture de la route.