Pour Patricia Kaas, Jean-Jacques Goldman devait gérer les égos des Enfoirés

Pour Patricia Kaas, Jean-Jacques Goldman devait gérer les égos des Enfoirés Le départ précipité de Jean-Jacques Goldman des Enfoirés avait fait l'effet d'une bombe. Au tour de Patricia Kaas de donner son avis sur les probables raisons de cette décision.

Il a deux mois Jean-Jacques Goldman annonçait son départ des Enfoirés, après en avoir été le "patron" pendant 30 ans. Une nouvelle qui avait entraîné une vague de réactions et de questions... Le leader de la troupe avait expliqué vouloir "passer la main", sans donner de véritables raisons. "Je vais arrêter quelques années. J'ai l'intention de voyager. Je reviendrai avec plaisir dans quelques années si l'on m'invite et si je suis encore présentable" s'était-il justifié. Interviewée par RFM, c'est au tour de Patricia Kaas d'expliquer, selon elle, quelles sont les raisons qui ont poussé Jean-Jacques Goldman a quitter les Enfoirés.

"Il doit avoir ses raisons", commence Patricia Kaas. "Maintenant je sais que ces dernières années, il y avait des polémiques sur des clips, le choix des chansons... Et quand t'as un mec comme ça qui s'investit, c'est du boulot, quoi. Il y a quand même plus de 40 artistes à gérer et chacun a son caractère", explique-t-elle ensuite. Selon Patricia Kaas il y aurait quelques tensions entre les membres des Enfoirés, dont la collaboration est parfois compliquée.

"C'est pas genre on donne les chansons et tout se passe bien. C'est quand même : 'Oui moi je veux chanter avec tel, je veux pas chanter avec tel', 'Je veux cette chanson-là', 'Pourquoi lui il a ça ?'. Donc c'est pas facile à gérer", raconte la chanteuse. Pour Patricia Kaas, le départ de Jean-Jacques Goldman n'est donc pas surprenant. "Il faut le faire et je pense qu'à un moment, quand t'as l'impression de vouloir faire du bien et qu'à chaque fois on est derrière à un peu te bousculer, je pense qu'à un moment… Après je ne sais pas si c'est aussi une question d'âge où il se dit 'OK, il faut passer le flambeau'."

Crédit image : BENAROCH/SIPA