France - Croatie : attention, les Bleus pourraient être bientôt pénalisés et la raison n'est pas sportive
Une semaine après la démonstration du XV de France de Fabien Galthié dans le Tournoi des 6 Nations 2025 face à l'Ecosse, avec le trophée à la clé, l'équipe de France de football fait son retour au Stade de France à l'occasion du match retour des quarts de finale de la Ligue des nations.
Face à la Croatie, les Bleus n'auront qu'un seul objectif, la victoire ! Et bonne nouvelle : plusieurs mois après avoir accueilli Israël dans une enceinte qui sonnait particulièrement creux, les Bleus de Didier Deschamps feront de nouveau le plein dans le temple du football tricolore, avec quasiment 80 000 personnes dans les gradins. Pour ceux qui auront la chance d'assister à la rencontre, profitez en : cela pourrait être la dernière fois avant très longtemps que vous assisterez à un match de l'équipe de France à Saint-Denis.
"C'est notre stade"
Si l'État est le propriétaire actuel du Stade de France, le contrat se termine fin août et la quête d'un repreneur pour céder la concession presse. La Fédération française de football doit communiquer le nom des stades pour les éliminatoires de la Coupe du monde au mois d'avril prochain. Si le groupe GL Events est en négociation depuis plusieurs semaines pour reprendre la gestion du stade construit pour le sacre des Bleus en 1998, la solution est encore loin d'être trouvée.
Et comme le flou domine sur l'avenir du Stade de France, Philippe Diallo est en négociation avec d'autres enceintes susceptibles d'accueillir les Bleus. "Nous sommes amenés à envisager un plan B pour connaître, dans les délais impartis, où seront nos matches. Nous avons anticipé une situation qui n'est pas satisfaisante", a-t-il expliqué pour l'Equipe.
"C'est notre stade", a de son côté expliqué le sélectionneur en conférence de presse jeudi dernier. "Le Stade de France, on s'y sent chez nous avec une ambiance de supporters. Cette enceinte représente beaucoup. Je n'ai pas les éléments, je ne prends pas ces décisions. On sera probablement amenés à aller en province", a-t-il ajouté.