Andy Murray : la face cachée du tennisman britannique
Andy Murray est "complexe". Voilà comment Amélie Mauresmo définissait le tennisman écossais après la fin de leur collaboration, en mai 2016. Sensible et attentionné en dehors des courts, le n°1 du tennis mondial est en effet capable de grands accès de colère sur le terrain. La vie et la carrière de Murray n'ont pas non plus suivi une trajectoire rectiligne. Né à Glasgow le 15 mai 1987, le Britannique a même failli vivre le pire dès l'enfance. Il était en effet présent dans l'école de Dunblane, le 13 mars 1996, lorsqu'un déséquilibré a pénétré dans l'établissement et tué seize enfants et une institutrice. Le futur tennisman et sa classe qui se dirigeait vers le gymnase, lieu de la tuerie, avaient trouvé refuge dans un autre salle au dernier moment. Dans sa carrière sportive, l'Ecossais a aussi connu des hauts et des bas, butant pendant longtemps sur une victoire en Grand Chelem, s'attirant même l'antipathie du peuple britannique.
Andy Murray s'est forgé, au fil du temps un mental et un palmarès de champion en s'appuyant notamment sur son clan : sa mère, indéfectible soutien de son fils (mais également capable de le mettre dans l'embarras avec ses élans d'admiration envers les autres joueurs...), sa femme Kim Sears et sa fille Sophia Olivia, ses entraîneurs... La réussite de l'Ecossais doit aussi beaucoup à son souci du détail dans la préparation physique : son régime milimétré, sans gluten mais riche en sushis, la méthode Gyrotonics qui agit efficacement sur ses muscles... Enfin, Andy Andy Murray, c'est aussi, parfois, un homme fantasque capable de s'en prendre Nelson Monfort en plein milieu d'un match à Roland Garros ou de se faire piéger par un canular de Rafel Nadal.