Hollande sur Trierweiler : "Que voulez-vous ? Que je pleurniche ?"

Hollande sur Trierweiler : "Que voulez-vous ? Que je pleurniche ?" François Hollande a réagi aux propos polémiques de Valérie Trierweiler, notamment sur l'expression des "sans-dents", dans Le Nouvel Observateur. Le chef de l'Etat apparaît indigné.

[Mis à jour le 10 septembre à 14h20] François Hollande a décidé de réagir publiquement aux propos de Valérie Trierweiler, qui a publié il y a quelques jours un livre confessions sur ses années à l'Elysée. Comme pour prendre de cours tous les journalistes qui oseraient l'interroger sur ce sujet lors de sa conférence de presse le 18 septembre, c'est en recevant le Nouvel Observateur qu'il a livré ses premières impressions. Le chef de l'Etat a été très touché par la formule des "sans-dents", expression qu'il aurait employé pour qualifiait les pauvres, selon son ancienne compagne. "Je ne veux pas qu'on puisse dire ou écrire que je me moque de la douleur sociale, car c'est un mensonge qui me blesse" s'indigne François Hollande dans l'hebdomadaire daté du 11 septembre. 

"Cette attaque sur les pauvres, les démunis, je l'ai vécue comme un coup porté à ma vie tout entière. [...] Dans toutes mes fonctions, dans tous mes mandats, je n'ai pensé qu'à aider, qu'à représenter ceux qui souffrent" poursuit le chef de l'Etat, manifestement ému par ses propres propos : "Ce que je vis en ce moment n'est pas agréable, mais que voulez-vous ? Que j'aille pleurer sur mon sort devant les Français, que je pleurniche ? Je ne suis pas un démagogue, ni un comédien. Les Français attendent autre chose de moi. Ils veulent des résultats. Mes états d'âme ne les intéressent pas. Ils ont raison".

"François Hollande qualifiait les pauvres de "sans-dents""