Eric Ciotti : "Sur les sujets de sécurité, Macron est très faible"

Eric Ciotti : "Sur les sujets de sécurité, Macron est très faible" Sur le plateau de notre émission politique, .pol, le secrétaire général adjoint de LR a fait le point sur la menace terroriste qui pèse sur la fin de campagne.

Alors que le thème de la lutte antiterroriste s'est imposé dans cette fin de campagne présidentielle, avec l'arrestation de deux hommes s'apprêtant à commettre un attentat contre des candidats, chaque camp accuse l'autre de "naïveté" ou d'"incompétence" sur les questions touchant à la sécurité nationale. Invité de .pol, l'émission de Linternaute.com, du JDD, du Huffington Post et du Lab Europe1, Eric Ciotti, en charge du sujet dans le pôle projet de François Fillon, a rappelé que lui, avait "beaucoup travaillé sur ces dossiers ces dernières années" . Et de distribuer les mauvais points : "La proposition de Marine Le Pen sur les fichiers S traduit son incompétence sur cette question. Les fichiers S, c'est un signalement" dit-il, avant de s'en prendre ensuite au candidat d'En Marche! : "Ces sujets graves nécessitent de la maîtrise, de la compétence. Quand j'entends M. Macron sur ces sujets, je le trouve particulièrement faible". 

L'extrait en vidéo

"Eric Ciotti sur la menace terroriste"

Le secrétaire général adjoint de LR était au courant de la menace, dès la semaine passée. "François Fillon faisait l'objet de la menace la plus évidente. C'est le ministre de l'Intérieur qui l'a appelé la semaine dernière", confie-t-il. Le député a, dans cette perspective, exposé sa vision de la nécessaire réorganisation des renseignements français qu'il appelle de ses voeux : "On a des services de renseignement de grande qualité. C'est pour cela que je suis attaché à ce que l'on ne casse pas ce modèle, contrairement à M. Macron qui ne connaît rien au sujet en disant 'on va remettre en place les RG'. [...] Nicolas Sarkozy a créé la DCRI, aujourd'hui qui est devenu la DGSI, on a un service de renseignement intérieur très fort, je souhaite qu'il s'agrandisse encore, qu'il récupère la direction du renseignement de la préfecture de police, le renseignement territorial dans son volet de prévention et de lutte contre le terrorisme".

Voilà qui ressemble à un discours bien préparé. Le discours d'un postulant au poste de ministre de l'Intérieur ? "C'est des sujets que je connais. On n'est pas candidat à un poste de ministre. C'est le président et le Premier ministre qui apprécient qui est compétent", répond-il.