Que faire après un incendie dans un logement ? Respecter les bons délais pour déclarer un sinistre

La déclaration d'un sinistre incendie requiert peu de formalisme. Un coup de fil, un courrier, un passage en agence... Tout moyen est autorisé. Cela est vrai pour un incendie mais aussi un dégât des eaux ou un cambriolage par exemple. Ce qui compte c'est le délai que vous allez prendre pour avertir votre assureur. De manière générale, vous disposez de cinq jours ouvrés. Ce qui exclut le dimanche, voire le samedi si votre assureur n'est pas joignable. Dans des cas très particuliers, le délai peut être étendu. C'est le cas lorsque le logement a pris feu à la suite d'une tempête ou d'une catastrophe naturelle. Dans tous les cas, ce laps de temps s'applique dès que le sinistre est constaté et non au moment où il survient.

Le délai de déclaration peut être plus long à la suite d'une tempête ou d'une catastrophe naturelle.

Il n'y a pas que l'assureur qui doit être averti. Si le logement se situe dans une copropriété, le syndic de copropriété doit être informé. C'est une démarche incontournable si le sinistre a une implication sur les parties communes : ruissellement de l'eau dans les autres logements, murs noircis par la fumée.... En ce cas, selon la nature du sinistre, une partie des frais de remise en état peuvent être pris en charge par l'assurance de la copropriété ou les contrats multirisque habitation de chacun des copropriétaires.

Gestion des petits sinistres

Une fois l'assureur averti, vous entrez dans un processus administratif. Ce dernier doit vous envoyer, ou au syndic de copropriété le cas échéant, un courrier dans lequel il indique qu'il a bien pris en compte votre déclaration de sinistre. Sur ce document, il peut préciser les prochaines étapes mais surtout les pièces à joindre pour le traitement du sinistre.

La compagnie d'assurance va vous demander un devis établi par professionnel pour les petits dommages

Pour tout sinistre dont le montant des dommages ne dépasse pas quelques centaines d'euros, vous n'aurez pas la visite d'un expert. Dans ce cas, la compagnie va vous demander de lui transmettre un devis établi par un professionnel. Après l'analyse de celui-ci, elle accepte ou refuse la proposition. Si elle refuse, il faut établir un nouveau devis. Si elle accepte, les travaux peuvent débuter. Ils seront pris en charge par l'assurance dans la limite de l'application d'une éventuelle franchise ou d'un plafond. Là encore, cela varie d'un contrat à un autre.