Ce que prélève votre banque lors d'une succession

Les banques sont responsables du compte d'un défunt tant que la succession n'est pas liquidité. La fermeture des comptes entraine des frais bancaires spécifiques.

Quand une personne décède, ses comptes bancaires sont bloqués dès lors que la banque concernée est avertie. Tant que la succession n'est pas liquidée, c'est elle qui est responsable de ces comptes notamment auprès des héritiers. Ce travail de surveillance occasionne des frais auxquels on prête peu d'attention. Et pourtant ! Entre les frais pour l'ouverture du dossier de succession, de mouvement et autres commissions d'interventions, la facture peut vite augmenter... pour les héritiers. Ces sommes seront déduites du montant de la succession.

Aussi, il ne faut pas tarder à se renseigner auprès de la banque de ces tarifs et négocier avec elle au cas par cas. Selon les avoirs financiers en gestion, la banque n'aura pas le même travail de suivi. Il y a donc matière à lui faire remarquer que ces tarifs sont disproportionnés à ce qu'elle a en charge réellement. D'ailleurs, dans les tarifs proposés, les banques modulent en fonction des montants présents sur les comptes. Leur pratique commerciale doit aussi vous pousser à liquider le plus rapidement possible une succession, chose pas toujours facile à obtenir. Au-delà de un an, elles prévoient une facturation de frais de gestion. C'est là que la marge de négociation parait la plus grande. A noter que la majorité des banques en ligne ne facture pas ces frais de gestion.