Les produits à pilotage automatique sont nés en 2003 par l'intermédiaire
de la Fédération Continentale qui proposait, à l'époque,
une option de sécurisation des plus-values pour la première fois.
Désormais, cette pratique s'est généralisée parmi
les spécialistes de l'assurance-vie et les banques.
Ces produits s'appuient sur des arbitrages automatiques qui ont été
conçus pour faciliter la vie de ceux qui ne souhaitent pas suivre régulièrement
la performance de leurs fonds et qui prennent donc le risque de perdre de l'argent
ou rater des occasions d'en gagner. C'est également un garde-fou pour les
non-initiés contre le fait d'effectuer des opérations d'achat-vente
peu opportunes.
Aujourd'hui, on ne compte pas moins de sept options différentes d'arbitrage
automatique disponibles sur le marché.
» La dynamisation des gains du fonds en euros : les intérêts générés sur le fonds en euros sont basculés, à partir d'un certain seuil, vers un fonds en actions que vous choisissez.
» La sécurisation des gains (ou
stop-loss) : cette option prévoit un seuil au-delà duquel les
plus- values sur un fonds en actions sont dirigées vers le fonds en
euros, par essence bien moins risqué.
» Le stop loss absolu : il s'agit de fixer, à la souscription du contrat, la baisse maximale que vous tolérez sur votre fonds en actions. Si ce seuil est atteint, le montant total est placé sur le fonds en euros.
» Le stop-loss relatif : la baisse maximale que vous acceptez est calculée par rapport au plus haut point atteint par le fonds et non pas de sa valeur de départ.
» Le rééquilibrage des investissements : les transferts entre les différents fonds se feront automatiquement en fonction de la répartition initiale que vous avez choisie.
» L'investissement progressif : un montant que vous aurez déterminé sera versé à une date fixe du fonds en euros vers le fonds en actions.
» L'arbitrage progressif combiné (APC) : le but de cette option est de vendre à la hausse et en réinvestissant à la baisse sur des fonds volatils.