Essai Honda CR-V 2015 : il s'améliore vraiment
La quatrième génération du Honda CR-V est commercialisée en Europe depuis 2012. Il est donc logique qu’elle reçoive aujourd’hui un restylage de mi-carrière qui va l’aider à se faire une place plus digne de son rang sur le marché de plus en plus encombré des SUV. Le Japonais peine en effet à trouver sa place en Europe, notamment parce qu’il a été d’abord conçu pour les Etats-Unis. Son format ambigu (4,60 mètres de long) le place loin du Nissan Qashai (4,38 mètres) et même du Volkswagen Tiguan (4,43 mètres), presqu’au même plan que le Toyota RAV4, mais pas encore tout à fait au niveau d’un Audi Q5 ou d’un Volvo XC60 (4,63 mètres). Il se trouve donc à cheval entre deux catégories. Idem pour son positionnement tarifaire et ses prestations intérieures.
Sur le plan du moteur par contre, le CR-V la jouait jusqu’à présent "petit bras". Son 2.2 i-DTEC 150 chevaux boudé car pouvant lui valoir jusqu’à 2 200 euros de malus écologique, l’essentiel des ventes reposait sur son 1.6 i-DTEC 120 chevaux, un peu court pour le format et réservé à sa version deux roues motrices. Il fallait y remédier, ce que vient de faire Honda en proposant désormais sous le capot du CR-V 2015 restylé une évolution 160 chevaux de ce 1.6 i-DTEC qui limite le malus à 250 euros au maximum. La gamme est donc désormais claire : une motorisation Diesel 120 chevaux pour les versions 2 roues motrices et 160 chevaux pour les versions 4 roues motrices, la diffusion de la motorisation essence restant confidentielle dans nos contrées.
Nous avons donc mis à l’essai ce nouveau Honda CR-V sur les routes de l’ouest de la France pour vérifier comment se comportait cette motorisation 160 chevaux et s’il avait désormais une chance de se faire plus visible chez nous.