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© L'Internaute Magazine / Nicolas
Le Boucher
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Le Chevrolet Captiva de notre essai dispose de la boîte automatique
avec le mode séquentiel. La commande de boîte n'est disponible
qu'au niveau du levier de vitesse mais n'est pas présente sous forme
de palettes au volant.
A l'arrêt, le moteur s'avère relativement discret. Dès
les premiers tours de roues, le Captiva se révèle très
maniable et agréable à conduire grâce à une direction
très précise et un couple généreux.
Les performances sont correctes avec une vitesse de pointe de 184 km/h et
un 0 à 100 km/h abattu en 10.6 secondes. La boîte automatique
convient d'ailleurs particulièrement à cette motorisation diesel
pour adopter une conduite coulée et pour toujours rouler sur la zone
de couple.
Les passages de vitesse, en mode automatique, se font sans à coup.
Le mode séquentiel n'est par contre (lui) pas très agréable
car le bloc diesel malgré sa puissance, a des creux à l'accélération,
surtout au démarrage et avant 2 000 tr/min. A l'usage, le mode séquentiel
se révèle toutefois utile pour doubler ou bénéficier
d'une reprise rapide.
Sur le plan des trains roulants, les suspensions sont fermes et filtrent
bien les irrégularités de route. La prise de roulis est rare.
Le freinage est efficace et bénéficie d'une endurance correcte.
Malgré une hauteur conséquente amplifiant la prise au vent
et une monte pneumatique large, le Captiva est sain et reste assez silencieux
sur autoroute.
Ce crossover s'avère homogène : il est à l'aise en ville
aussi bien que sur autoroute. Ses consommations modestes permettent d'ailleurs
de l'utiliser en toutes circonstances. Seul son encombrement vous rappellera
que le Captiva est tout de même plus à l'aise sur la route voire
sur....les chemins.
Les capacités de franchissement du Captiva sont suffisantes au vue
de la clientèle visée. Sa transmission intégrale est
dépourvue d'autobloquant et pénalisera les conducteurs aventuriers.