Histoire belge : ne roulez pas en Jaguar à Charleroi

Laurent, un homme d'affaire belge, souhaite installer sa famille dans un hôtel particulier à Ransart dans l'agglomération de Charleroi. L'homme reçoit donc en 1998 l'équivalent de 6 000 euros pour rénover cette bâtisse, à condition d'y rester un certain nombre d'années. Aisé, Laurent roule en BMW jusqu'au jour où le « malheureux » attire les convoitises et subit un car-jaking. La voiture volée, qui sera retrouvée peu de temps après, est une nouvelle fois dérobée lors d'un home-jacking. Laurent ne se décourage pas et continue de vivre à Ransart et s'offre même une très belle Jaguar pour balader sa petite famille.
En 2006 nouveau rebondissement. Des braqueurs lui volent sa voiture en pleine nuit, après avoir emmené et abandonné dans une zone industrielle toute sa famille. Pour Laurent s'en est trop, il décide de déménager pour s'installer dans une commune plus sûre. Mais ce n'était sans compter sur la justice belge, qui condamne Laurent à rembourser la subvention, sous prétexte qu'il n'ait pas respecter le contrat en quittant la ville avant la date indiquée. Ces mésaventures ne sont donc pas considérées comme «cas de force majeure», car la justice belge considère qu'il n'est pas raisonnable d'afficher sa prospérité économique en roulant en BMW ou en Jaguar, dans une région où la pauvreté fait des ravages. Morale de l'histoire : ne rouler pas en Jaguar si vous habitez Charleroi !