Les conflits de génération au cinéma
On le sait, les jeunes et les seniors ont parfois du mal à s’entendre. Quand Facebook et Twitter se retrouvent face au bridge et à la pétanque, c’est la collision de deux mondes ! Le 7e art l’a bien compris, puisque l’on retrouve souvent des conflits de génération sur grand écran. Avec la sortie de l’excellent film L’Etudiante et Monsieur Henri, la rédaction de Linternaute.com fait un tour d’horizon des meilleures querelles familiales. Dans le film d’Ivan Calbérac, le personnage joué par Claude Brasseur voit débarquer chez lui une jeune étudiante (Noémie Schmidt), qui va lui faire comprendre qu’être jeune ne signifie pas être idiot. Très vite, les deux héros vont apprendre à se connaître et apprendre l’un de l’autre. Bien entendu, toutes les histoires ne sont pas aussi idylliques. On pense notamment à Tanguy d’Etienne Chatiliez. Dans le film, un trentenaire fait vivre un enfer à ses parents (André Dussollier et Sabine Azéma) en restant habiter chez eux. Une comédie culte, qui a fait rire des millions de spectateurs lors de sa sortie.
Les conflits de génération peuvent être traités de façon plus sérieuse et dramatique. Gran Torino de Clint Eastwood en est le parfait exemple. Dans ce long-métrage, Walt Kowalski, un vétéran de la guerre de Corée, ne souhaite pas comprendre le monde extérieur et encore moins rendre visite à ses voisins. Le jour où un jeune membre d’un gang tente de lui voler sa superbe voiture, Walt décide de le faire travailler pour lui. Il va alors découvrir que tout n’est pas blanc ou noir dans la vie. Le film fut un succès critique et public lors de sa sortie en salle. La famille a aussi de l’importance pour le réalisateur Rémi Bezançon, avec son long-métrage Le premier jour du reste de ta vie. Porté par d’excellents comédiens (Jacques Gamblin, Zabou Breitman), le film permet de suivre le parcours des membres d’une famille sur plusieurs années. Le premier jour du reste de ta vie traite des problèmes liés à l’adolescence ou la difficulté à devenir parent.