Bac 2013 : portables, antisèches... Comment sera traquée la fraude ?
Le 6 juin dernier, Vincent Peillon (photo) a présenté les nouvelles mesures anti-fraude pour le baccalauréat. Le ministre de l'Education nationale entend sensibiliser les candidats aux risques encourus en cas de triche. Du blâme à l'interdiction de s'inscrire dans un établissement d'enseignement supérieur public, en passant par l'interdiction de passer tout examen pendant un maximum de 5 ans. Sans oublier les peines pénales si la fraude est qualifiée de délit. Le candidat et ses complices risquent alors une amende de 9 000 euros et/ou une peine d'emprisonnement de 3 ans.
Comment seront traquées les fraudes cette année ? Tout d'abord, et comme depuis des décennies, ce sont les yeux du surveillant de l'examen qui doivent repérer les tentatives de triche dans la salle d'examen (antisèches, élèves qui communiquent, utilisation de téléphones, d'oreillettes, de livres annotés...). Et bien vérifier que le candidat qui se présente est le même que celui dont la photo apparaît sur la pièce d'identité présentée. Mais ce n'est plus suffisant pour l'Education nationale, qui entend cette année développer encore la lutte contre l'utilisation des smartphones durant les épreuves. Pour cette session 2013 du bac, toutes les académies seront équipées de détecteurs de téléphones portables allumés. Ces appareils de détection ne seront pas présents dans tous les centres d'examen, mais leur nombre et leur emplacement ne sont pas communiqués.
Pour la session 2012 du baccalauréat, 298 sanctions avaient été prises pour des fraudes ou tentatives de fraudes. Au total, le ministère de l'Education nationale avait enregistré 419 suspicions de fraudes. L'utilisation de téléphones portables représentait alors 40 % des fraudes détectées pour cette précédente session de l'examen. Il y a également eu 7 cas d'usurpation d'identité.
EN VIDEO – Cette année, près de 665 000 candidats espèrent décrocher leur examen. Les résultats du bac seront dévoilés le 5 juillet prochain.
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