Jean-Louis Bruguière, la fausse piste ?

Jean-Louis Bruguière © L'Internaute Magazine

8 mai 2002. Trois jours après la réélection de Jacques Chirac à l'Elysée, un terrible attentat fait 15 morts à Karachi, au Pakistan. Les Français sont manifestement visés : 11 salariés de la Direction des constructions navales périssent dans l'explosion de leur bus, attaqué par un kamikaze. La piste d'Al-Qaïda est d'abord privilégiée par le juge anti-terroriste Jean-Louis Bruguière. Or fin 2002, un rapport de la DCN évoque une autre hypothèse : l'attentat peut être vu comme le résultat de représailles à l'arrêt du versement, depuis 1996, des commissions liées au contrat Agosta. Les services secrets pakistanais sont notamment soupçonnés. Chargé de l'instruction de l'affaire jusqu'en 2008, Bruguière ne remettra jamais en cause sa thèse.

8 mai 2002. Trois jours après la réélection de Jacques Chirac à l'Elysée, un terrible attentat fait 15 morts à Karachi, au Pakistan. Les Français sont manifestement visés : 11 salariés de la Direction des constructions navales périssent dans l'explosion de leur bus, attaqué par un kamikaze. La piste d'Al-Qaïda est d'abord privilégiée par le juge anti-terroriste Jean-Louis Bruguière. Or fin 2002, un rapport de la DCN évoque une autre hypothèse : l'attentat peut être vu comme le résultat de représailles à l'arrêt du versement, depuis 1996, des commissions liées au contrat Agosta. Les services secrets pakistanais sont notamment soupçonnés. Chargé de l'instruction de l'affaire jusqu'en 2008, Bruguière ne remettra jamais en cause sa thèse.
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