Des enfants français parmi les otages du Hamas, le scénario du pire envisagé

Des enfants français parmi les otages du Hamas, le scénario du pire envisagé Face au Sénat, la Première ministre Élisabeth Borne a annoncé mercredi que Paris était sans nouvelles de 18 Français, parmi lesquels des enfants "probablement enlevés".

L'attaque perpétrée par le Hamas le 7 octobre touche aussi des ressortissants français. Les exactions ont tué au moins 10 personnes de nationalité, a fait savoir le ministère des Affaires étrangères. Par ailleurs, il est probable que des enfants figurent parmi la centaine de personnes prises en otages.

Devant les élus du Sénat, mercredi 11 octobre, la Première ministre a indiqué que parmi les Français disparus le 7 octobre dans le sud d'Israël figurent "plusieurs enfants, probablement enlevés" par le Hamas. "Nous sommes en lien constant avec les familles", a-t-elle assuré, en adressant "toutes (ses) pensées à la communauté française en Israël, qui vit dans l'angoisse".

Pour l'heure, peu d'informations concernant l'identité ou même le nombre exact d'enfants français enlevés en Israël ont été communiquées. Seul le cas d'Eitan est sorti dans les médias. Il s'agit du premier mineur dont le Quai d'Orsay a annoncé, dès lundi, la disparition, évoquant alors "un enfant mineur de 12 ans".  Le jeune homme se trouvait dans le kibboutz de Nir Oz, situé au sud d'Israël, lors de l'attaque du Hamas samedi 7 octobre. Caché avec sa famille dans un abri, ils auraient finalement été repérés et pris en otage. Alors qu'ils étaient embarqués sur des motos, des chars israéliens seraient arrivés sur place. Sa mère et ses deux sœurs ont alors réussi à prendre la fuite, tandis qu'Eitan a été enlevé. La trace de son père a également été perdue à ce moment-là.

​​​​​​Le Hamas menace de tuer les otages

La Première ministre a ajouté : "Depuis samedi, de nouvelles monstruosités commises par les terroristes du Hamas et du Jihad islamique sont découvertes. Aux tirs de roquettes, aux enlèvements y compris de personnes âgées et d'enfants, se sont ajoutés une série de massacres lors d'une festival à l'est de Gaza ou dans les kibboutz de Beeri et Kfar Aza. L'horreur, c'est le seul mot qui convient pour décrire ces attaques terroristes et notre soutien doit être total."

Le Hamas a menacé de tuer les otages dès qu'une frappe aérienne non annoncée par Israël aurait lieu sur Gaza. La ligne du gouvernement israélien est de ne pas négocier avec le Hamas.