Un ancien chargé d'internat au lycée privé Stanislas mis en examen pour viol sur mineur

Un ancien chargé d'internat au lycée privé Stanislas mis en examen pour viol sur mineur Olivier P, ancien cadre éducatif du collège-lycée Stanislas, a été mis en examen pour viol sur mineur dans un autre établissement. De nombreux élèves ont dénoncé son comportement.

De lourdes accusations viennent de tomber contre un ancien cadre éducatif du collège-lycée Stanislas. L'établissement privé parisien avait déjà été récemment au cœur de la polémique suite à sa réglementation très stricte. Il avait également fait la Une lorsque Amélie Oudéa-Castéra était ministre de l'Education nationale car ses enfants y étaient scolarisés. Dans l'établissement, un professeur d'histoire géographie a aussi été accusé d'agression sexuelle, comme l'avait récemment révélé Marianne.

Ce jeudi 15 février, c'est une affaire de viol qui a refait surface. Selon Franceinfo, les faits remontent à 2001. Olivier P, ancien directeur de l'internat de l'établissement privé, a été mis en examen pour viol sur mineur. Embauché en 2013 à Stanislas, les faits concernent un autre établissement, le collège-lycée Saint-Martin de France, à Pontoise. Olivier P. a nié les accusations de viol en soulignant que cette mise en examen n'avait "rien à voir avec Stanislas".

Un licenciement pour faute grave du lycée Stanislas

Ceci étant, il avait aussi été licencié du lycée privé parisien pour "faute grave". Il aurait été surpris en train de consulter à plusieurs reprises des "sites Internet à caractère pédopornographique avec le matériel informatique professionnel", selon le jugement des Prud'hommes consulté par Franceinfo. Mediapart a ensuite révélé que les services techniques avaient découvert pas moins de 1400 connexions en seulement un mois et demi sur des sites montrant exclusivement de jeunes garçons.

Les raisons de son licenciement n'ont été révélées aux parents qu'en 2021 suite à la médiatisation de l'affaire dans Le Monde. Olivier P a nié les faits qui lui étaient reprochés. Il a assuré n'avoir "jamais consulté de sites pédopornographiques", même s'il a admis regarder des sites pornographiques. L'enquête aurait finalement été classée sans suite faute de pouvoir prouver qu'il s'agissait bien de mineurs sur les sites.

Des accusations de violences en attente de jugement

Parallèlement à sa mise en examen, Olivier P. est également accusé de violences volontaires sur des étudiants de classe préparatoire à Stanislas. Un ancien élève avait raconté au Monde que l'ancien cadre éducatif lui aurait déjà mis un "énorme" coup de poing à l'épaule. Il aurait aussi proféré des propos homophobes. Selon Mediapart, il sera jugé en septembre prochaine au tribunal correctionnel de Valenciennes pour cette affaire.