EN DIRECT. Mort d'Emile : de nouvelles recherches ce lundi "sans limite de temps"

EN DIRECT. Mort d'Emile : de nouvelles recherches ce lundi "sans limite de temps" Les fouilles se poursuivent ce lundi pour analyser le secteur de découverte des ossements du petit Emile, proche du Haut-Vernet. Chiens, enquêteurs, experts et drones sont mobilisés sur place.

L'essentiel

  • Neuf mois après sa disparition, les ossements du petit Emile ont été découverts samedi 30 mars 2024, à proximité du hameau du Vernet (Alpes-de-Haute-Provence).
  • La piste du déplacement du corps prend de l'épaisseur. C'est celle qui est privilégiée par Jacques-Charles Fombonne, ancien commandant du centre national de formation à la police judiciaire de la gendarmerie comme expliqué à France Info : "Compte tenu des moyens qui ont été mis, on a vraiment fouillé, ça veut dire que le corps a bougé".
  • Ce lundi 1er avril 2024, le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) a été bouclé par les forces de l'ordre sur arrêté préfectoral. 
  • De nouvelles fouilles et longues investigations débutent désormais. Une centaine d'enquêteurs et des experts en identification criminelle sont mobilisés ainsi que des équipes cynophiles et des chiens spécialisés dans la recherche de restes humains.
  • Une cagnotte en ligne a été lancée pour aider la famille "à payer l'enterrement" du garçonnet.
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16:32 - FIN DU LIVE

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16:23 - La zone de recherche pourrait "rester figée des semaines"

Selon les informations de nos confrères de BFMTV et notamment une source proche de l'enquête, "la zone de recherche pourrait rester figée des semaines". Pour l'heure, un arrêté préfectoral interdit aux visiteurs de pénétrer dans le hameau du Vernet. Seuls les résidents sont autorisés à y pénétrer. Une nouvelle qui atteste de la difficulté pour les experts présents sur place à trouver de nouveaux éléments dans une zone très escarpée. 

15:59 - Disparition d'Emile : rappel des faits

En vacances dans la résidence secondaire de ses grands-parents maternels, le garçon avait été aperçu pour la dernière fois par deux voisins, le 8 juillet, en fin d'après-midi, alors qu'il déambulait seul dans les rues du petit hameau de Vernet peuplé de seulement 25 habitants. L'enquête, d'abord ouverte pour "disparition inquiétante", avait été confiée aux juges d'instruction d'Aix-en-Provence puis requalifiée en motifs criminels pour "enlèvement et séquestration", rappelle le quotidien français. Tandis que les nombreuses recherches n'avaient jusqu'à présent pas permis de retrouver le corps d'Emile, jeudi 28 mars, les enquêteurs avaient organisé une "mise en situation" ayant réuni 17 personnes — membres de la famille, les voisins et témoins — pour retracer de manière chronologique la soirée du 8 juillet. 

15:39 - Quel est le rôle des experts et médecins légistes ?

L'analyse des ossements du petit Emile a été confiée aux experts de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN). Les médecins légistes vont tenter de trouver des traces traumatiques "dues à l'intervention d'un tiers ou un phénomène accidentel" explique Philippe Boxho, médecin légiste sur BFMTV. Enfin, les experts vont également tenter de savoir si les ossements se trouvaient à l'endroit où ils ont été découverts au moment de la disparition du garçonnet, ou s'ils ont été déplacés par la suite.

15:26 - "Beaucoup d'émotion" indique le maire de La Bouilladisse

"Il y a toujours de l'espoir dans une histoire comme ça, et là ça bascule, évidemment, il y a beaucoup d'émotion" a déclaré le maire de La Bouilladisse sur BFMTV, José Morales, village dans lequel résident les parents du petit Emile. Il a d'ores et déjà évoqué la possibilité de mettre à disposition en mairie, un livre pour recueillir les condoléances des habitants et du public avant un hommage.

15:15 - L'incompréhension dans le village

"C'est impensable ! Toute la zone a été ratissée au peigne fin, décortiquée, comment ont-ils pu passer à côté ?", s'étonne Carine, une des 25 habitants du Vernet, rapporte Le Parisien. C'est bien LA question qui revient sur toutes les lèvres. Près de 9 mois après la disparition du garçon, aucune battue n'avait été fructueuse. Pourtant, d'impressionnant dispositifs — fouilles, perquisitions, analyses — avaient été déployés rapidement. 

15:04 - Une affaire qui fait écho à celle de Lucas Tronche

La découverte des ossements d'Emile fait écho à la disparition de Lucas Tronche, 15 ans, en 2015. Plusieurs battues avaient été organisées à l'époque pour tenter de retrouver l'adolescent. Des cours d'eau avaient également été explorés, comme dans l'affaire Emile. Six ans plus tard, les ossements de Lucas Tronche étaient retrouvés proche de sa maison, aux pieds d'une falaise. Une ressemblance frappante avec la découverte, neuf mois après sa disparition, des ossements du petit Emile dans le Haut-Vernet.

14:39 - Où les analyses se concentrent-elles ?

Les ossements du petit garçon ont été découverts au sud-ouest du hameau du Haut Vernet, à un kilomètre à vol d'oiseau. La zone se situerait dans un secteur escarpé, aux alentours du ravin des Auches selon les informations du Figaro. Bien que "relativement plate" et "pas vallonnée" selon Stéphane Chevrier, président de la société de chasse du Vernet interrogé sur BFMTV, la zone comprend également un cours d'eau et quelques parties plus abruptes.

14:03 - Des recherches "beaucoup plus longues et complexes"

Ce lundi sur BFMTV, l'ancien directeur de l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) François Daoust indique que le fait de n'avoir retrouvé que le crâne d'Emile allait engendrer "des recherches beaucoup plus longues et complexes". Sur les lieux de la découverte des ossements, un groupe d'Etat des lieux (GEL) chargé des recherches sur la topographie des lieux et des anthropologues sont dépêchés.

12:29 - Un hommage prévu par le maire de la Bouilladisse

Le maire de La Bouilladisse, village des parents du petit Emile a annoncé ce lundi 1er avril qu'un hommage sera rendu au garçonnet. "On va organiser quelque chose, tout ça se fera en accord avec la famille" a expliqué José Morales à BFMTV. Un premier hommage sera rendu ce jeudi, en conseil municipal : "On va faire à minima un recueil en mairie dès demain" conclut-il.

11:31 - Pas de limite de temps sur les investigations

Le colonel Pierre-Yves Bardy n'a pas pu donner plus de détails concernant la durée des recherches face à la presse, ce lundi 1er avril. "Elles dureront le temps qu'elles seront nécessaires. Il n'y a pas de limite de temps sur les investigations. Tant que les enquêteurs auront besoin de travailler dans un environnement sécurisé, la zone sera interdite".

11:26 - "Des équipes cynophiles avec des chiens spécialisés dans les recherches de restes humains"

Le commandant de la gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence poursuit : "Hier, tous les moyens techniques ont convergé sur les Alpes-de-Haute-Provence. Des équipes cynophiles, avec des chiens spécialisés dans les recherche de restes humains" sont mobilisés "afin d'apporter un complément aux enquêteurs". "Selon l'évolution de l'enquête et les besoins, nous nous adaptons en permanence" poursuit-il. "Nous sommes susceptibles de faire évoluer le dispositif à tout moment. Actuellement, une équipe de très haute expertise d'une dizaine de personnes travaille sous la direction des juges d'instruction" conclut-il.

11:18 - "Un dispositif de contrôle" annoncé par la Gendarmerie

"L'objectif est de permettre aux enquêteurs de travailler dans les meilleures conditions. Un dispositif de contrôle de zone a été mis en place pour éviter que les randonneurs ne puissent venir polluer le site de recherches" a déclaré ce lundi matin, le colonel Pierre-Yves Bardy, commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence autour de 11 heures face à la presse. "Le dispositif d'interdiction est constitué de postes fixes et d'éléments mobiles qui vont permettre d'interdire l'accès au Haut-Vernet".

10:56 - Une cagnotte lancée pour aider la famille à payer l'enterrement

Depuis l'annonce de la découverte des ossements appartenants au petit Emile, les messages de soutien se multiplient et une cagnotte de soutien a été lancée sur le groupe Facebook "Prions pour Emile". "Cette cagnotte a pour but de montrer notre soutien à la famille d'Emile. D'aider à lui offrir un bel enterrement et d'offrir des messes pour sa famille" explique une des administratrices de la page. Ce lundi matin, 26 participations étaient enregistrées.

10:45 - Des drones seront déployés

Ce lundi, une centaine d'enquêteurs et des chiens de recherche sont mobilisés dans le Haut-Vernet pour faire la vérité sur la découverte des ossements du petit Emile. La météo peu favorable de ces derniers jours complique largement la tâche des experts, notamment lorsqu'il est nécessaire d'utiliser des drones précise la porte-parole de la Gendarmerie, Marie-Laure Pezant : "On privilégiera une fenêtre météo plus favorable, mais ça n'empêchera pas d'aller sur le terrain" précise-t-elle.

10:20 - Le Vernet interdit aux visiteurs

François Balique, maire du Vernet a interdit l'accès aux personnes extérieures au hameau jusqu'au dimanche 7 avril prochain, midi. Un arrêté municipal pris ce dimanche afin "d'assurer la tranquillité des habitants du Haut-Vernet et de ses environs". 

10:16 - L'hypothèse du déplacement du corps privilégiée

La piste du déplacement du corps prend de l'épaisseur. Et c'est elle qui est privilégiée par Jacques-Charles Fombonne, ancien commandant du centre national de formation à la police judiciaire de la gendarmerie comme expliqué à France Info : "Cela appuie plutôt l'hypothèse d'un corps qui aurait été déplacé et mis justement à cet endroit, sachant qu'on dit qu'on n'y reviendrait pas. Compte tenu des moyens qui ont été mis, on a vraiment fouillé, ça veut dire que le corps a bougé" assure-t-il. De plus, une mise en situation avait eu lieu, jeudi dernier, avec 17 personnes sur les 25 que compte le hameau. Une version qui semble tenir la corde pour la porte-parole de la gendarmerie, invitée de BFMTV hier. Elle juge un potentiel déplacement des os "crédible". Si les enquêteurs ont pu "potentiellement ne pas déceler cette présence (...) il ne faut pas oublier qu'on a aussi pu déposer les ossements après" poursuit-elle.

10:08 - Le corps déplacé par des animaux sauvages ?

Ancien juge d'instruction et procureur de la République, Jacques Dallest affirme ce matin sur BFMTV que "tout est possible dans une affaire de cette nature. Il est possible d'envisager que des animaux sauvages aient déplacé le crâne de l'enfant, ça s'est vu dans d'autres affaires" explique-t-il. En revanche, il n'écarte pas non plus l'hypothèse "d'une tierce personne". 

10:02 - Un coordinateur de scène de crime attendu

Ce lundi, les experts de l'institut criminel de la gendarmerie se rendent sur les lieux de la découverte des ossements pour analyser le secteur. Des gendarmes mobiles, du département ainsi que des enquêteurs sont également attendus. Enfin, un coordinateur de scène de crime sera dépêché afin de procéder "par méthode" indique ce matin, Marie-Laure Pezant, porte-parole de la Gendarmerie nationale.

Neuf mois après sa disparition, les ossements du petit Emile ont été découverts samedi 30 mars 2024, à proximité du hameau du Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) a annoncé ce dimanche le parquet d'Aix-en-Provence. C'est une promeneuse qui a fait la découverte du crâne au sud du hameau, "tout comme des dents" indique Le Parisien. Les enquêteurs vont "déployer des moyens pour entreprendre des recherches complémentaires sur la zone géographique où (les ossements) ont été retrouvés" précise le parquet d'Aix-en-Provence. François Balique, maire du Vernet a interdit l'accès aux personnes extérieures au hameau jusqu'au dimanche 7 avril prochain, midi. Un arrêté municipal pris ce dimanche.

Ce lundi 1er avril 2024, le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) est bouclé par les forces de l'ordre. De nouvelles fouilles  et investigations débutent pour tenter de déterminer les circonstances de la mort du petit Emile. Au total, une centaine de gendarmes sont engagés pour reprendre les recherches indique ce lundi la porte-parole de la Gendarmerie nationale, Marie-Laure Pezant. Les experts de l'institut criminel de la gendarmerie se rendent notamment sur les lieux de la découverte des ossements du garçonnet pour "pouvoir analyser le secteur de découverte" précise-t-elle. Des gendarmes mobiles sont aussi présents pour sécuriser les lieux et interdire l'accès au hameau après l'arrêté pris par le maire de la commune ce dimanche. Ces derniers sont déployés aux côtés de gendarmes du département et d'enquêteurs de recherches et d'experts.

La gendarmerie scientifique, elle, poursuit ses analyses et une trentaine d'enquêteurs sont déployés sur zone. De plus, un coordinateur de scène de crime va également être dépêché peut-on lire dans les colonnes du Parisien ce lundi, de manière à organiser différents niveaux de recherches et "procéder par méthode" explique Marie-Laure Pezant au micro de France Info. "Quand vous avez un corps qui est déposé sur un sol, vous avez des éléments du sol qui permettent de savoir si le corps a séjourné un certain temps" pursuit-elle avant d'indiquer que les analyses "peuvent être longues". "On continue d'exploiter l'ensemble des pistes" conclut-elle.