Mobilisation pro-palestinienne : le mouvement s'étend à plusieurs villes

Mobilisation pro-palestinienne : le mouvement s'étend à plusieurs villes Après Sciences Po Paris et la Sorbonne, plusieurs manifestations pro-palestiniennes se sont tenues ce mardi 30 avril aux quatre coins du pays.

Le scénario était redouté par l'exécutif. Près de soixante ans après la mobilisation étudiante contre la guerre du Vietnam, la mobilisation pro-palestinienne, qui s'est déjà emparée des grandes universités américaines, prend de l'ampleur en France. Après une première manifestation médiatisée à Sciences Po Paris la semaine dernière, ce week-end, plusieurs associations étudiantes et lycéennes avaient appelé à étendre le mouvement dans l'Hexagone. 

Lundi, c'est l'emblématique Sorbonne qui était à son tour bloquée. Mais ce mardi 30 avril 2024, la mobilisation semble avoir franchi un nouveau cap. Le mouvement s'est en effet largement propagé au reste du pays. Alors qu'à Saint-Étienne, l'accès au département des études politiques de l'université Jean-Monnet a été bloqué dans la matinée, jusqu'à l'intervention des forces de l'ordre, les campus Sciences Po de Lyon, Grenoble et Dijon ont également vu plusieurs centaines d'étudiants se mobiliser en faveur de la Palestine ce mardi, relaie Le Monde

Entre 150 et 200 manifestants à Lyon, selon les médias. Un sit-in sur les voies du tramway suivi par une centaine d'étudiants à Grenoble, qui réclament notamment la fin du partenariat entre leur fac et l'université israélienne Ben Gourion du Néguev. Les campus de Menton (Alpes-Maritimes) et de Tolbiac à Paris fermés, relaie entre autres France Bleu, quand Rue89 rapporte des drapeaux palestiniens et des banderoles accusatrices sur la façade de Sciences Po Strasbourg. Un blocage a également eu lieu à Sciences Po Rennes ce mardi. Et le mouvement ne ferait que commencer. Sur franceinfo, l'Union étudiante a promis de poursuivre les mobilisations jeudi, espérant un sursaut du gouvernement.