Mort de Lina : cette hypothèse sur les causes du décès sérieusement envisagée après l'autopsie
Près de un an et un mois, jour pour jour, après sa disparition, Lina doit être enterrée ce vendredi 25 octobre 2024. Le corps de l'adolescente de 15 ans, qui n'avait plus donné signe de vie depuis le 23 septembre 2023 alors qu'elle se rendait de son domicile, situé à La Plaine, à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, dans le Bas-Rhin, a été retrouvé sans vie la semaine dernière dans la Nièvre. L'autopsie réalisée durant le week-end a permis à la famille de pouvoir récupérer le corps de Lina pour procéder vendredi à son inhumation, mais aussi aux enquêteurs d'en apprendre un peu plus sur les circonstances de sa mort alors que le principal suspect, Samuel Gonin, s'est suicidé l'été dernier.
Comme le révèle ce jeudi Le Parisien, l'autopsie ne s'est cependant pas montrée tout à fait "conclusive" en raison notamment de l'état du corps de Lina, retrouvé en pleine nature. Néanmoins, une hypothèse se dégage : celle selon laquelle l'adolescente serait décédée consécutivement à une asphyxie. Des traces constatées au niveau de son cou ont notamment pu étayer cette hypothèse. Plusieurs sources concordantes affirment que l'adolescente pourrait avoir été asphyxiée à l'aide d'un sac plastique. Des expertises complémentaires sont désormais en cours afin de confirmer ou non cette hypothèse.
Une chose est sûre, la thèse d'un accident suivi d'une dissimulation de corps semble s'éloigner peu à peu. L'examen du lieu de la disparition de Lina et l'autopsie renforcent, à l'inverse, plutôt la piste criminelle. Quid de possibles violences sexuelles ? Le corps ayant été retrouvé bien après la disparition de Lina, les médecins légistes ne sont pas parvenus à apporter de réponse formelle sur ce point. Mais une source glisse que l'adolescente était vêtue de plusieurs habits qui ne semblaient pas avoir été retirés puis remis. "Malheureusement, ce qu'il a pu se passer exactement ce 23 septembre 2023 reste, et restera sans doute, assez flou. La découverte tardive du corps de Lina et le suicide de Samuel Gonin risquent de priver la famille de la complète vérité", pointe une source proche du dossier au Parisien.